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Dorothée Baumann, de la série Pleasure Arousal Dominance, 2011
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RUBRIQUES / SECTIONS
Chères lectrices, chers lecteurs de NEXT,
L'actualité de la rentrée culturelle est d'une grande diversité et d'une extraordinaire richesse ; j'espère que vous aurez le plaisir d'en découvrir un aperçu ici. En 2012, le Festival Images à Vevey et les Journées photographiques de Bienne sont d'excellentes occasions pour voir de nombreuses expositions de photographie contemporaine d'un niveau international. NEAR contribue a la réflexion sur le livre d'artiste en vous proposant une journée de rencontres, à ne
et rédactrice de NEXT. Dear readers, The new cultural season offers a great diversity and extraordinary rich programm of events and exhibitions. I hope you will be pleased to find an overview here. In 2012, the Festival Images in Vevey and the Biel/Bienne Festival of Photography are excellent opportunities to see many exhibitions of contemporary photography at an international level. NEAR contributes to the reflection on the artist's book by offering a day of meetings, not to be missed ! Nassim Daghighian, president of NEAR and editor of NEXT.
LIVRE D'ARTISTE - JOURNÉE DE RENCONTRES
Dans le cadre du Festival Images 2012, 8 - 30Organisation : NEAR, association suisse pour la photographie contemporaine Lieu : Département photographie du CEPV, Vevey Samedi 22 septembre 2012, 10h à 18h30 Invités : Delphine Bedel, photographe, éditrice, Monospace Press/Hard Copy et directrice de Amsterdam Art/Book Fair,Roger Emmenegger, photo-lithographe, Datatype, Lausanne ; William A. Ewing, auteur, curateur et directeur des projets curatoriaux
de Thames & HudsonInternationa
Mirjam Fischer, éditrice et directrice de l'Edition Patrick Frey, Zurich, ; Lady Elena Foster, curatrice, éditrice, fondatrice et directrice de Ivorypress & CPhoto Project, Madrid, Stéphane Fretz, artiste, éditeur, art&fiction, Lausanne, Jean Genoud, imprimeur, fondateur de l'Entreprise d'arts graphiques Jean Genoud SA, Le Mont/Lausanne, Michael Kominek, photographe, éditeur et galeriste, Kominek Gallery, Berlin, NEAR organise une journée de rencontres sur le thème du livre d'artiste, de sa
conception à sa réalisation et à sa diffusion, focalisée en particulier sur les
ouvrages consacrés à l'image photographique contemporaine. Une table ronde de réflexion est proposée au public en matinée, suivie de rendez-vous individuels entre artistes et professionnels du livre durant l'après-midi. Co-production : NEAR
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ARTIST BOOK - DAY OF MEETINGS In the program of events of Festival Images 2012, September 8-30Oganization : NEAR, swiss association for contemporary photography Place : Photography Department of CEPV, Vevey Saturday, September 22, 2012, 10h - 18h30 Guests : Delphine Bedel, photographer, editor, Monospace Press/Hard Copy,
and director of the Amsterdam Art/Book Fair,
Roger Emmenegger, photo-lithographer, Datatype, Lausanne, William A. Ewing, author, curator and director of curatorial projects at Thames & Mirjam Fischer, editor, director of Patrick Frey Edition, Zurich, ; Lady Elena Foster, curator, editor, founder and director of Ivorypress & CPhoto Project, Madrid, Stéphane Fretz, artist, editor, art&fiction, Lausanne, ; Jean Genoud, printer, founder of graphic arts company Jean Genoud SA Entreprise, Le Mont/Lausanne, Michael Kominek, photographer, editor and gallerist, Kominek Gallery, Berlin, NEAR organises a day of reflection on the theme of the artist's book, from its
conception to its making and diffusion, with a focus on books of contemporary
photography. A panel discussion takes place in the morning with the guests (open to the public) and, in the afternoon, there will be individual meetings between the book professionals and the artists. Co-production : NEAR William A. Ewing et Lady Elena Foster sont membres d'honneur de NEAR.
CHEESE COMA - PUBLICATION EN COURS Cette année NEAR publie pour la première fois un objet éditorial visant à promouvoir ses photographes. CHEESE COMA lie forme et fond, images et sujets. Un travail de juxtaposition et de superposition est réalisé pour proposer un livre d'images reflétant des approches diverses, rassemblées par une forme cohérente. Sortie en décembre 2012. Direction artistique : Maya Rochat
CHEESE COMA - ONGOING PUBLICATION NEAR publishes this year for the first time an editorial object to promote its photographers. CHEESE COMA binds form and content, images and subjects. A work of juxtaposition and layering of images is realized to provide an art book reflecting different approaches, united through a coherent presentation. Out in December, 2012. Art direction : Maya Rochat
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A PROPOS DES MEMBRES DE NEAR / ABOUT NEAR MEMBERS
Anne Froidevaux
Historienne de l'art, médiatrice culturelle
NEAR a le plaisir d'accueillir un nouveau membre sur sa plateforme pluridisciplinaire. Après une formation en histoire de l'art, Anne Froidevaux s'est orientée vers la muséologie et la médiation culturelle de musée. L'envie de mettre en valeur les œuvres en les rendant accessibles à différents publics et de faire de la visite d'exposition une expérience à la fois conviviale et constructive l'a guidée dans les mandats qu'elle a réalisés pour plusieurs institutions muséales de Suisse romande. Coresponsable puis responsable de la médiation culturelle des
Journées photographiques de Bienne de 2008 à 2011, elle s'est depuis lors
concentrée sur la médiation de la photographie en mettant sur pied différentes formes d'initiation à l'observation de l'image, destinées aux publics, jeunes et adultes, du festival biennois. Elle envisage aujourd'hui de poursuivre ce travail de mise en valeur de travaux photographiques par la conception d'expositions et l'organisation de manifestations. Parallèlement à ces activités, Anne Froidevaux est également rédactrice et écrit notamment pour le catalogue des Journées photographiques de Bienne. Depuis 2009, elle est journaliste scientifique à l'Institut de recherche et de documentation pédagogique (IRDP), pour qui elle est chargée de projets de communication et de rédaction et conçoit des expositions.
Page personnelle d'Anne Froidevaux sur la plateforme de NEAR
Exposition et médias : photographie, cinéma, télévision
Ouvrage sous la direction d'Olivier Lugon Editions L'Age d'Homme, Lausanne, septembre 2012
Dès le XIXe siècle, deux grands canaux de mise à disposition visuelle des objets du monde se développent simultanément : l'exposition d'une part, les mass media de l'autre, avec l'essor successif de la photographie, de la presse illustrée, du cinéma, puis de la télévision et des supports électroniques. Alors qu'on aurait pu imaginer que ces médias, par l'infinie disponibilité des images qu'ils offrent, rendent rapidement obsolète l'exposition, il n'en a rien été. Jusqu'à aujourd'hui, on n'a cessé de vouloir se déplacer pour se rapprocher physiquement et collectivement d'objets ou d'images dont la reproduction est aisément disponible par ailleurs. Mieux, les médias mêmes qui auraient pu supplanter l'exposition se
sont retrouvés incorporés à elle, jusqu'à en constituer un élément essentiel. Leur
présence s'y est révélée très diverse : envahissant les foires industrielles ou les Expositions universelles aussi bien que les musées d'art, ils ont pu y être exhibés autant comme merveilles technologiques, objets de contemplation que purs canaux d'information ou de reproduction, oscillant ainsi en permanence entre deux statuts bien différents : celui de l'œuvre et celui de la vitrine, du tableau et de la cimaise – du « média servi » et du « média servant ». Au moment où photographie, cinéma et vidéo sont désormais acceptés de plein droit dans le champ de l'art et semblent ne plus poser de questions quant à la nature complexe de leur mise en jeu, le présent volume revient sur la riche histoire de cette médiatisation des médias qu'a constitué l'exposition aux XIXe et XXe siècles. Il étudie les échanges fructueux autant que les tensions qu'a pu
engendrer leur rencontre – entre exhibition des appareils et sacralisation des seules images, attraction de masse et muséification, manifestation éphémère et objet reproductible, expérience collective et atomisation potentielle de la réception. Illustré de quelque cent quarante images le plus souvent inédites, l'ouvrage réunit treize contributions de spécialistes de tous bords, historiens de l'art, de la photographie, du cinéma ou des médias, chercheurs universitaires et responsables de musées, auteurs confirmés et représentants de la relève. Interrogeant des objets si variés que le photomural, l'étalagisme appliqué aux appareils médiatiques, l'exhibition publique de la télévision ou la multi-projection, tous examinent le discours produit par les dispositifs de monstration de l'image technique. Ils esquissent par là une histoire de l'exposition aux XIXe et XXe siècles qui non seulement révèle la richesse des modes de présentation développés pour chacun de ces médias, mais rappelle également la diversité des acteurs et réseaux impliqués, l'importance des déterminations économiques, techniques et idéologiques, et la porosité que le recours aux moyens de communication de masse n'a pas manqué d'encourager entre présentations artistiques et démonstrations commerciales ou techniques.
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Exposition et médias : photographie, cinéma, télévision (suite) Le recueil est issu du IIIe Colloque du Centre des Sciences historiques de la culture de l'Université de Lausanne, ainsi que du projet de recherche L'exposition moderne de la photographie, soutenu par le Fonds national suisse de la recherche scientifique. Olivier Lugon est membre d'honneur de NEAR.
Corinne Vionnet. Photo Opportunities
Exposition From Here On, Gotomuseum, Antwerp, BE, 22.06. - 30.09.2012 L'exposition From Here On présentée aux Rencontres d'Arles en 2011 est au FotoMuseum de Anvers, avec la participation de 36 artistes dont Hans Aarsman, Laurence Aëgerter, art collective Leo Gabin, Constant Dullaart, Mishka Henner, Thomas Mailaender, Willem Popelier, Doug Rickard, Andreas Schmid, Pavel MariaSmejkal, Jens Sundheim, Penelope Umbrico, Corinne Vionnet and Herman
Curateurs : Clément Chéroux, Joan Fontcuberta, Erik Kessels, Martin Parr, Joachim Schmid. La série Photo Opportunities est également exposée dans les festivals suivants: Kaunas Photo, 06.09. - 14.10.201Photaumnales de Beauvais,08.09. - 04.11.20 The exhibition From Here On presented at the Rencontres d'Arles in 2011 is now shown at the Fotomuseum in Antwerp, with the participation of 36 artists, among them Hans Aarsman, Laurence Aëgerter, art collective Leo Gabin, Constant Dullaart, Mishka Henner, Thomas Mailaender, Willem Popelier, Doug Rickard,
Andreas Schmid, Pavel MariaSmejkal, Jens Sundheim, Penelope Umbrico, Corinne Vionnet and Herman Zschiegner. Curators : Clément Chéroux, Joan Fontcuberta, Erik Kessels, Martin Parr, Joachim Schmid.
Christian Lutz. Protokoll & Tropical Gift
La série Protokoll est également exposée dans le cadre de : Encuentros Abiertos, Festival de la Luz, Buenos Aires, AR, 01.08 - 30.09.2012 Paysages intimes, Galerie la Filature, Mulhouse, FR, 18.09-28.10. 2012, vernissage 18.09.
La série Tropical Gift a obtenu le premier prix Open Call Festival Internazionale di Roma et elle est exposée dans le cadre des festivals: Fotografia - Festival Internazionale di Roma, IT, 20.09. - 28.10.2012, Singapore International Fotography Festival, SG, 05.10. - 17.11.2012,
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Christian Lutz. Aux dépens du réel
Éd. Musée de Bagnes, 2012, 208 pages, 22×28 cm Texte de Julia Hountou. Entretien par E. Cousido. Ce livre présente sept séries d'images intitulées : Balkans / Macédoine, Bulgarie, Albanie, Turquie, Grèce, Roumanie, Bosnie / 1995-2002 Bahia / Salvador de Bahia, Brésil / 1999-20001 Outwest / Oregon, Etats-Unis / 2006-2008 Mourides / Sénégal / 2008-2009 Protokoll / 2003-2006 Tropical Gift / Nigeria / 2009-2010 Vegas / Las Vegas, Etats-Unis / 2011
Galerie My Monkey, Nancy, FR, 28.09. - 31.10.2012 ; vernissage 27.09., 18h30 Les absents, exposition collective réunissant une cinquantaine de photographies, est le résultat d'un concours photo lancé par my.monkey au premier semestre 2012. Loin d'être sombre ou inquiétante, la question de la disparition propose une réflexion sur le bien fondé d'une situation, d'un évènement, d'un élément quel qu'il soit et de la suite qui peut leur être donnée. Absence, mort, fin , mais
aussi renouveau, renaissance ou liberté, la disparition doit être entendue ici comme ouverte à toutes les perspectives et interprétations. Dans cette collection de photographies, la notion de disparition est envisagée selon des perspectives variées. Le vernissage de l'exposition sera l'occasion de dévoiler les gagnants parmi les douze nominés. Les absents s'inscrit dans le cadre du projet Dixparition, dix ans d'exposition à la galerie my.monkey.
EVENEMENTS / EVENTS
Quartier des Bains, Genève, 13.09.2012 Lieux : Galerie Analix Forever – Art & Public - Blancpain Art Contemporain - BFAS Blondeau Fine Art Services - Centre d'Art Contemporain Genève – Centre de la photographie Genève - Galerie Patrick Cramer - Jancou - Patricia Low Contemporary - Mamco, Musée d'art moderne et contemporain - Médiathèque (FMAC) - Mitterrand + Cramer fine art - Galerie Charlotte Moser - ribordy contemporary - SAKS - Skopia (P-H Jaccaud) – TM Project - Xippas Art Contemporain Le Quartier des Bains génère à chaque vernissage commun un flux de milliers de
visiteurs intéressés par l'art contemporain. Le quartier se métamorphose au fil de
la soirée, une foule abondante venue de toute la région sillonne les rues et passe d'une galerie à l'autre. During the common opening exhibits openings, several thousands people are visiting the Quartier des Bains. The public attending the openings is very diverse. Among art buyers and artists, many students, "Young Urban Professionals", politicians, journalists and Geneva international residents visit the Quartier des Bains. The area has become the destination for anyone serious about art.
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Still Searching - An Online Discourse on Photography
Fotomuseum Winterthur, next blogger : Geoffrey Batchen, starting 15.9.2012 This blog aims to be a continually growing and developing Internet discourse on the medium of photography that features a multitude of participants; it is conceived as an online debate on forms of photographic production, techniques, applications, distribution strategies, contexts, theoretical foundations, ontology and perspectives on the medium. Still Searching explores photography's role as a seminal visual medium of our time. This discourse will be conducted by
theorists, critics, educators, enthusiasts, users and also photographers.
Everybody is invited to join the debate in den comments section. Geoffrey Batchen joined the Victoria Art History Programme as Professor in July 2010. His work as a teacher, writer and curator focuses on the history of photography. He is particularly interested in the way that photography mediates every other aspect of modern life, whether we're talking about sex or war, atoms or planets, commerce or art. This makes photography a particularly challenging phenomenon to study and a lot of Batchen 's work addresses the methodological challenge that this study poses for art history. Besides being an expert in the general theory and historiography of photography, Batchen has helped to pioneer the study of vernacular photography (photographs not intended as art, such as snapshots, commercial photos, and objects like photographic jewellery).
Fotomuseum Winterthur is a collective member of NEAR.
Renaud Monfourny. Rock'n'roll Icons & nudes, Take 2
La Datcha, Lausanne 20 - 21.09.2012 ; vernissage 20.09., 19h La photographie de Renaud Monfourny n'appartient pas au monde du simple divertissement, elle peut faire frissonner. Il est difficile de rester indifférent devant ses photos. Il se sert de la dimension fixe de son appareil 6×6 pour créer ses images noir et blanc, qui cette fois-ci se retrouveront habitant des formats plus divers que le carré qui le caractérise. Il travaille depuis ses débuts sans assistant, sans styliste, sans maquilleur, sans retouches… En deux mots : sans filet, et c'est peut-être pour cette raison que cela vaut la peine de faire un détour par la Datcha. Pour voir son cirque : un des derniers trapézistes sans filet ! Renaud Monfourny (1962, FR) est co-fondateur et photographe des
Inrockuptibles :
Open Show Switzerland #8
Ex-EPA, Vevey, 26.09.2012, 19h - 21h Open Show Switzerland organise des soirées gratuites au cours desquelles jusqu'à cinq photographes et vidéastes professionnels, étudiants ou amateurs sélectionnés suite à un appel à candidature s'expriment librement face à un public éclectique sur leurs travaux, leur parcours et leur démarche créative (soit vingt photos d'un projet en cours ou terminé, soit un film multimédia, allant du reportage documentaire social au long cours aux sujets artistiques et historiques). Les images sont projetées à un public invité à poser ouvertement ses questions pendant la présentation. Les photographes/vidéastes reçoivent ainsi de précieux commentaires et conseils leur permettant d'appréhender
autrement leurs projets. Le public a donc la possibilité de découvrir les coulisses
du processus de création et de participer à une réflexion engagée avec les auteurs, dans une ambiance convivial et détendue.
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Open Show Switzerland #8 sera l'occasion de célébrer le premier anniversaire d'Open Show Switzerland. A cette occasion, le numéro un de la revue Open Show Switzerland 2011-2012, référençant les projets des vingt-huit photographes de nos sept premières soirées, sera lancé. Nous avons aussi le plaisir de vous annoncer le premier prix de soutien d'Open Show Switzerland. Les trois membres du jury, composé de : - Dimitri Beck, rédacteur en chef de Polka ma- Nicolas Savary, photographe et Maître principal de l'Ecole Supérieur d'arts appliqués en photographie de Vevey - Marc Prust, consultant en photographie et conservateur indépendant.
vont choisir le travail de deux photographes, parmi les vingt-huit, qui recevront chacun un bon d'achat de la part de Blurb, leader du self-publishing leur permettant d'imprimer un livre et une publication des sujets sélectionnés est prévue dans le numéro de Polka du mois de novembre 2012. L'annonce des deux photographes sélectionnés se fera le 26 septembre lors de Open Show Switzerland #8. Cette revue et ce prix de soutien s'inscrivent dans la continuité de notre politique de soutien à la création et d'aide à la production des photographes et vidéastes multimédia. Evénement en partenariat avec Images 2012. Délai d'inscription pour les photographes : 05.09.20Evénement dans le cadre du Festival Images.
Echelles de la photographie
Colloque, Université de Lausanne, Amphimax, salle 414, vendredi 28.09.2012, 9h-19h30 Avec : Olivier Lugon (UNIL), Estelle Blaschke (Lhivic, EHESS Paris), Brenda Edgar (Université Paris 1 / HEAD Genève), Johanna Schär (UNIL), Ariane Pollet (UNIL), Claus Gunti (UNIL / ECAL), Arwed Messmer (Berlin) et Florian Ebner (Museum für Photographie Braunschweig), Gilles Saussier (Paris).
Journée d'études organisée par la Section d'histoire et esthétique du cinéma et
le SHC -iversité de Lausanne, en collaboration avec le Musée de l'Elysée, dans le cadre du projet de recherche FNS L'exposition moderne de la photographie (1920-1970) dirigé par Olivier Lugon. La reproductibilité de la photographie a fait l'objet de nombreux commentaires, dans lesquels on postule le plus souvent un modèle standardisé de reproduction à l'identique. On a porté moins d'attention à l'extrême flexibilité de cette reproductibilité, qui permet à l'image de changer d'échelle et de format à chaque multiplication, et d'envahir par là des sphères – spatiales, sociales, culturelles – très diverses : une image toujours semblable et pourtant toujours différente dans son impact, son statut et son public, par sa seule fluctuation de taille. La journée d'étude Echelles de la photographie se propose d'examiner les multiples implications de cette échelle mobile. Elle rappellera la puissance qui a pu lui être attribuée, depuis l'idéal de l'extrême condensation de l'information lié
au microfilmage jusqu'à celui d'un rapport 1 : 1 à la réalité, dans l'image murale ou le décor de cinéma. Elle interrogera les enjeux statutaires impliqués par la variation de taille, entre mass media et musée, document d'archives et tableau. Elle sera l'occasion enfin de réfléchir aux pratiques contemporaines, notamment au nouveau rapport à l'échelle et au format qu'instaure la reproduction numérique.A cette occasion sera également présenté le livre Exposition et médias: photographie, cinéma, télévision, dir. Olivier Lugon, Editions L'Age d'Homme, Lausanne. Ariane Pollet est membre de NEAR, Olivier Lugon est membre d'honneur.
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VOIR ET ETRE VU - 16e Journées photographiques de Bienne
Ville de Bienne, 07.09. - 30.09.2012 ; vernissage au PhotoforumPasquArt, 07.09, 18h-21h Avec : Timo Arnall, 1976, (UK/NO), Liu Bolin, 1973, (CN), Claudia Breitschmid, 1983, (CH), Kurt Caviezel, 1964, (CH), Anita Cruz-Eberhard, 1974, (CH), Bernard Demenge, 1959, (FR), Erwan Fichou, 1975, (FR), Joan Fontcuberta, 1955, (ES), Ivars Gravlejs, 1979, (LV), Nadja Groux, 1968, (FR), Julien Heimann, 1978, (CH), Haus am Gern (Barbara Meyer Cesta, 1959, & Rudolf Steiner, 1954), (CH), Mishka Henner, 1976, (GB), Amir Hossein Keihani, 1985, (IR), Edgar Leciejewski, 1977, (DE), Benjamin Lowy, 1979, (USA), Mingjun Luo. 1963, (CN/CH), Mohammadreza Mirzaei, 1986, (IR), Myr Muratet (FR), Nicolas Righetti, 1976, (CH), Simon Senn, 1986, (CH), Regine von Felten, 1980, (CH), Angela Wüst, 1986, (CH) Les Journées photographiques de Bienne entre voyeurisme, exhibitionnisme et surveillance Avec 23 expositions autour de Voir et être vu, les 16e Journées photographiques
de Bienne présentent la façon dont des jeunes photographes et des maîtres
renommés appréhendent la vision intrusive de la caméra à l'éternelle croisée des chemins entre voyeurisme, exhibitionnisme et surveillance. Par son interdisciplinarité, la 16e édition du festival remet en question les limites mêmes du média. À côté de l'art photographique, le programme propose aussi des vidéos, un cycle de films, une performance, de la musique, une dédicace de livre et des conférences. Avec les premières lectures de portfolio de l'histoire des Journées photographiques où de jeunes talents suisses peuvent présenter leurs travaux à des experts et à des curateurs internationaux, le festival renforce sa fonction de lieu de découvertes où la relève, l'avant-garde et le classique sont à leur place. Le public a de nombreuses possibilités de rencontrer personnellement
les photographes, et il peut même devenir actif derrière l'objectif de la caméra.
Voyeurisme, exhibitionnisme, surveillance – et au centre, la caméra. L'Internet forme un espace d'images et d'interactions puissant qui s'étend très rapidement par le post de photos dans les réseaux sociaux, par des contributions vidéo de lecteurs-reporters ou par des webcams. Les technologies d'images numériques ne simplifient pas seulement notre besoin trop humain de satisfaire notre regard à travers le trou de la serrure du voisin. Ceux qui se mettent eux-mêmes en scène, les fouineurs ou les mouchards y trouvent aussi leur compte. Au 21e siècle, les limites entre espace privé et public deviennent de plus en plus difficiles à définir, les questions de droits d'auteur et de droit à l'image de plus en plus complexes, que ce soit pour les autorités ou les personnes privées. Dans ce contexte, l'art photographique contemporain se trouve dans une forme éblouissante. Qui dirige qui? Des robots, des caméras de surveillance et Bachar el-Assad
Les caméras de surveillance sont-elles les gardiennes démocratiques de la
sécurité ou, utilisées à mauvais escient, source d'abus ? Logiciels de reconnaissance des visages, systèmes de régulation du trafic ou détecteurs de mouvement: les technologies d'analyse d'images font partie intégrante de notre quotidien. Le designer, chercheur et vidéaste brittano-norvégien renommé Timo Arnall (1976, Londres, GB) travaille sur les technologies du futur et sur la culture numérique. Avec la première suisse de sa vidéo Robot Readable World, il montre comment les ordinateurs perçoivent nos routes, nos villes et nous-mêmes, et pose la question de savoir qui, en définitive, gouverne qui. Dans leurs travaux, les artistes suisses Kurt Caviezel (1964, Coire, CH), Anita Cruz-Eberhard (1974, Zurich, CH) et Nicolas Righetti (1967, Genève, CH) traitent aussi de la puissance et de l'impuissance de l'observation. Alors qu'avec No Video, Kurt Caviezel
déconstruit minutieusement la croyance qu'avec les webcams tout peut être vu
en temps réel, Anita Cruz-Eberhard crée une tapisserie oppressante à partir d'un catalogue d'apparence infinie de caméras de surveillance. Avec Watch the watchers!, la Suissesse qui vit à New York commente le fait que depuis le 11 Septembre, le nombre de caméras de surveillance privées a brusquement augmenté – de 300 à 1'400 pourcents selon le quartier de la ville. Nicolas Righetti montre à son tour comment le président syrien Bachar el-Assad surveille son peuple comme Big Brother et met lui-même en scène un régime totalitaire
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(L'avenir en rose). Des caméras cachées, du cyberporno et de Christoph Blocher Lorsque vous ouvrez une page Facebook, que vous twittez des photos de famille ou que vous écrivez sur votre propre blog, vous pensez résider dans une maison de verre? Le life logging déchaîné, le compte rendu continuel de sa propre existence dans l'espace virtuel va bien plus loin! L'invasion du cyberespace par les autoportraits pornographiques forme le point de départ du travail du maître et théoricien espagnol Joan Fontcuberta (1955, Barcelona, ES) qui présente à Bienne son installation vidéo Through the Looking Glass en première suisse. Le 16 setpembre, Fontcuberta parlera de " L'âge du miroir – Identité et érotisme dans la culture Internet ". Il est seul, à moitié nu, derrière une meute de paparazzi, tempête de flash, 10
minutes correspondent à 700 images, et il tente vainement de se soustraire aux
regards publics. À l'occasion du vernissage, le jeune artiste suisse Simon Senn (1986, La Chaux-de-Fonds, CH) montre la performance 18h15 et démasque notre désir d'accéder à un peu de la vie privée d'autrui. Un désir auquel la photographe française Nadja Groux (1968, Paris, FR) avec 127th@StNick a cédé sans condition. Pendant deux ans, elle a photographié secrètement de la fenêtre de son appartement new-yorkais. Avec son regard intrusif et implacable sur le quotidien de ce quartier de Harlem, elle a créé un journal qui se lit comme un storyboard (première suisse). Ivars Gravlejs (1979, Riga, Lettonie) travaille lui aussi avec une caméra cachée un peu particulière. Pour Photographer without a Camera / Message to No One,
dans un magasin d'électronique, il a sorti les cartes mémoires de leurs
emballages et les a glissées dans les caméras exposées sans que les clients ne se doutent de quoi que ce soit. En toute innocence, les clients attirés par le slogan "L'avarice est sexy" documentent leur propre comportement de consommateur. Pour la photographe de Thoune Regine von Felten (1980, Thoune, CH), le succès de *Name der Redaktion bekannt renvoie au fait que l'essence d'une personne est impossible à saisir à l'aide d'un seul portrait photographique. Au lieu s'en accommoder, elle fait sienne une mesure radicale: par les portraits surexposés de Christoph Blocher, de Pascal Vonlanthen ou de Murat Yakin elle éclaire le jeu d'ombres et de lumières qui auréole la représentation médiatique des personnalités publiques. Direction artistique, co-direction : Hélène Joye-Cagnard et Catherine Kohler. Programme du festival :
Evénements : L'ère du miroir – Identité et érotisme dans la culture Internet, Conférence de Joan Fontcuberta, Ecole d'arts visuels Berne et Bienne, 16.09.2012, 14h Pour le photographe et théoricien espagnol Joan Fontcuberta, le 21e siècle est l'ère du miroir. En tant que tel, il est déterminé par Internet et la production en masse d'images. Notre existence se partage en deux: nous pouvons régir notre vie dans le monde tangible ou dans le monde virtuel. L'écran devient le support de l'auto-contemplation, les identités sont re-construites. Le champ d'action des motivations s'étend de l'utilitarisme documentaire à l'expérimentation esthétique en passant par l'introspection psychologique, la séduction et l'érotisme.
Road Show / 16e Prix d'encouragement vfg, 21.09.2012, 20h30 L'association des créateurs photographes (vfg), soucieuse d'encourager les jeunes talents, décerne depuis 16 ans un prix d'encouragement à des jeunes photographes. L'exposition itinérante à travers toute la Suisse fait une étape à Bienne. Les dix lauréats sont : Valérie Anex, Yannis Claude Christ, Pierre Kellenberger, Joan Minder, Audrey Piguet, Annick Ramp, Alex Schauwecker, Valentina Suter, Andrin Winteler, Armand Yerly. Journée des photographes, Rencontres, 23.09.2012, 1h-17h Pour la durée d'un après-midi, les photographes des Journées photographiques de Bienne seront devant leurs œuvres, à disposition pour répondre aux questions du public. Cette journée est une opportunité unique pour obtenir d'excellentes informations de première main.
Julien Heimann est jeune membre de NEAR.
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CHANGEMENT DE DECOR - 9e Festival Images
Ville de Vevey, 08.09. - 30.09.2012 ; vernissages 08.09, 11h-19h et ex-EPA jusqu'à 02h Le Festival d'arts visuels Images, créé en 1995, est le premier festival de photographie en plein air de Suisse. Il produit tous les deux ans des expositions de photographie monumentale inédites dans les rues de Vevey; il propose aussi de nombreuses expositions dans divers lieux de la région dédiés à l'image et
présente les lauréats des deux concours qu'il organise: le Grand Prix international de photographie de Vevey et le Grand Prix européen des premiers films. Entièrement gratuit, le Festival Images est à la fois un véritable musée à ciel ouvert et une plateforme de qualité pour les artistes suisses et internationaux. Pour l'édition de 2010 il a proposé 50 expositions et événements et a accueilli plus de 30'000 visiteurs en intérieur et quelques 80'000 en extérieur. Le thème de la 9ème édition est : Changement de décor. En 2012, les artistes exposés en extérieur ont un point commun : une certaine utilisation du décor en photographie par un jeu entre le premier et le deuxième plan, entre le sujet d'une image et sa toile de fond. Ce fil rouge reflète également la volonté du Festival dans son ensemble
: surprendre en investissant des lieux insolites, en
construisant des installations inédites et en réinventant la ville. En septembre,
Vevey change de décor et se transforme en studio photo géant !
Prière de voir aussi la rubrique expositions. Anne Golaz. Metsästä Anne Golaz s'est plongée au cœur de la culture finlandaise pour explorer la relation des habitants à la forêt. Dans la série Metsästä (From the Woods), l'utilisation de la lumière artificielle contribue à la théâtralisation des compositions, et renforce leur atmosphère mystérieuse et dramatique tout en faisant émerger le sujet principal de la pénombre. De là naît un questionnement autour de notre désir d'authenticité et de retour aux sources vers une nature sauvage et idéalisée. L'artiste a reçu la Mention Lumière - Broncolor au Grand Prix international de photographie de Vevey 2011/2012. Dans le cadre de cette exposition, les éditions Kehrer (Heidelberg) et le Festival Images co-éditent une publication portant le nom de la série.
Nadav Kander. Bodies. 6 Women, 1 Man Avec cette série, Nadav Kander s'attèle à un genre photographique aujourd'hui un peu délaissé : le nu. La pâleur morbide des corps, leur agencement précis ainsi que l'absence de contact visuel agissent comme une barrière à tout érotisme et interrogent notre conception de la beauté corporelle. Ce travail sera montré en première mondiale à l'Espace Quai1, vitrine permanente du Festival Images qui propose cinq expositions par année de photographes ayant participé au Grand Prix international de photographie de Vevey. Cette série fait l'objet d'une publication à paraître en automne aux éditions Hatje Cantz, Ostfildern. Exposition jusqu'au 27 octobre, selon les horaires de l'Espace Quai1.
Direction : Stefano Stoll. Programmation : Stefano Stoll et Raphaël Biollay.
Plan des expositions A change of decor - 9th Festival Images The visual arts Festival Images is the first open-air photography festival of Switzerland. Every two years, it produces unseen monumental photography exhibitions in the streets of Vevey and also proposes numerous exhibitions in various regional institutions dedicated to the image. The Festival is also an opportunity to introduce the winning projects of the two competitions it organises: the Vevey International Photo Award and the European First Film Award. Entirely free, the Festival Images is a true open-air museum and a quality platform for Swiss and international artists. For its 2012 edition, it offers more than 60 exhibition and events.Through a series of monumental, made-to-measure photographic installations displayed on building facades and on the
street, Festival Images sets up shop every two years in Vevey's public areas and
transforms the city into a genuine open-air museum.
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The theme for the 9th edition is : A change of decor. In 2012, the artists whose work is to be displayed outside all have one thing in common: a certain use of decor in photographs by playing with the foreground and background of the image i.e. between the subject of the photo and what is behind it. This common theme also reflects the Festival's ethos: to surprise the public by exhibiting in unusual places while building previously unseen displays, thus reinventing the city. Vevey changes its decor and become a giant photo studio! Please look also in the exhibitions section. Anne Golaz. Metsästä
Anne Golaz immersed herself in the heart of Finnish culture to explore the
relationship its inhabitants have with the forest. In the series Metsästä (From the Woods), her use of artificial light contributes to the theatrical nature of the compositions and reinforces their mysterious and dramatic ambiance, while still highlighting the subject among the shadows. Her work looks at our desire for authenticity and a return to nature - a wild environment we often idealise. Kehrer (Heidelberg) and the Festival Images co-publish a book entitled Metsästä. Nadav Kander. Bodies. 6 Women, 1 Man In this series, Nadav Kander latches on to a photographic genre which today is a little neglected: the nude. The morbid paleness of the bodies, their precise positioning and an absence of any eye contact, act as a barrier to any eroticism
and challenges our perception of what makes a body beautiful. This work will be
displayed as a world premiere at l'Espace Quai1, the permanent exhibition space of the Festival Images which features five yearly exhibitions of photographs having featured in Vevey International Photo Award. This series also features in a publication to appear in autumn published by Hatje Cantz, Ostfildern. This exhibition will last until the 27th of October at the Espace Quai1. Map of exhibitions Anne Golaz est membre de NEAR, Stefano Stoll est membre d'honneur.
EXPOSITIONS / EXHIBITIONS
Christian Lutz. Aux dépens du réel
Musée de Bagnes, 01.07. - 09.09.2012 ; finissage 09.09, 15h Depuis plusieurs années, le Musée de Bagnes invite un photographe à exposer son travail dans le val de Bagnes, dans le cadre de L'art en balade : l'œuvre de l'artiste est exposée simultanément au Musée de Bagnes, au Châble, sur le couronnement du barrage de Mauvoisin, dans les pâturages de Verbier et le long du Chemin des 700 ans, itinéraire cyclable dans la vallée. Cet été les visiteurs
peuvent découvrir le travail de Christian Lutz (1973, CH). A noter que celui-ci a donné carte blanche, pour le volet Pâturages de Verbier, à deux autres photographes, Pierre-Antoine Grisoni et Mario del Curto. Ceux-ci ont, fin avril 2012, respectivement descendu et remonté le Rhône à pied. Ils exposeront sur les Hauts de la station bagnarde leur vision de la plaine valaisanne. Christian Lutz est né à Genève, en 1973. Il est diplômé de l'Ecole supérieure des Arts et de l'Image Le75 à Bruxelles. Il est représenté par les agences States à Lausanne et VU' à Paris. Sa démarche photographique se base sur une observation scrupuleuse, quasi sociologique, de groupes humains : politiciens épinglés dans l'artifice de l'exercice protocolaire ou élites économiques investissant dans les pays en voie de développement… Si les qualités formelles
de ses images séduisent de prime abord, elles n'en distillent pas moins un
regard acerbe qui déconstruit les grands organes de pouvoir et leurs rouages. Ainsi, après le pouvoir politique dans Protokoll et le pouvoir économique dans Tropical Gift, Christian Lutz s'attache actuellement au pouvoir religieux en photographiant un mouvement évangéliste qui se développe en Suisse. Et clôture ainsi une trilogie fondamentalement politique et volontairement engagée.
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A la fin de l'ouvrage publié pour l'occasion, Julia Hountou, docteur en histoire de l'art contemporain, analyse son œuvre dans son essai intitulé Christian Lutz, un ouvreur de brèches. Du documentaire humaniste à la fictionnalisation du réel : "Ses photographies de 1995 à aujourd'hui, sélectionnées pour cet ouvrage, se présentent tel le parcours cohérent d'un auteur documentaire dont la conscience politique ne cesse de s'affûter." Publications : Christian Lutz, aux dépens du réel, texte de Julia Hountou, entretien par Eva Cousido, éditions Musée de Bagnes, 208 pages, 22x28 cm Magazine Strates 0.2 : "Lit de pierre, le Rhône pas à pas", direction du numéro :
David Collin, photographies : Pierre-Antoine Grisoni et Mario del Curto, Strates
Ed., 84 pages, 23,5x32 cm Christian Lutz et Julia Hountou sont membres de NEAR.
Antal Thoma. >HotSquat 2011<
Restaurant Chez Cyclope, Expoparc, Bienne-Nidau, 29.06 - 15.09 2012 Antal Thoma réalise chaque année depuis 2009 un calendrier sur une thématique particulière, mettant en scène des habitants de squats biennois. L'année 2011 exposée au Restaurant Chez Cyclope est placée sous le signe des contes de
fées. De fées ? Comme chacun le sait, les contes révèlent leur part d'horreur.
Antal Thoma sait jouer de cette ambiguïté dans des scènes foisonnantes de personnages et d'objets où le regard va de découverte en surprise… comme dans le spectacle Cyclope ! Antal Thoma (1981, Uster) vit et travaille à Bienne. Il est diplômé de l'Ecole de photographie de Vevey, CEPV (2007) et expose depuis en Suisse et en Allemagne. Il reçoit le Prix Kiefer Hablitzel en 2011. Une proposition des Journées photographiques de Bienne, 7-30.9.2012,
Made In : Identité et art contemporain
Musée d'art du Valais, Ancien Pénitencier, Sion, 23.06. - 16.09.2012 Avec : Christophe Bruchez, Samuel Buri, Cyril Delachaux, Samuel Dématraz, Nicolas Dhervillers, David Favrod, Josef Loretan, Eric Philippoz, Olga Titus, Corinne Vionnet, Fabrice Wamba. " Largement redevable aux peintres de l'Ecole de Savièse, l'image de carte postale du Valais modèle encore parfois la perception et l'appréhension du canton. Les œuvres contemporaines présentées dans cette exposition nuancent et contestent ce cliché réducteur avec lequel elles jouent. A travers la vidéo et la
photographie principalement, quelques-unes des strates qui nourrissent l'identité
du canton sont abordées dans l'exposition par les notions d'exotisme, d'icône, de paysage et de rituel.
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Des artistes en résidence, venant d'horizons et de cultures diverses, découvrent ainsi le Valais à travers le prisme du monde globalisé qui est le nôtre aujourd'hui. A l'occasion d'un séjour à la Ferme-Asile, le Français Nicolas Dhervillers souligne la prégnance des traditions et de l'histoire dans le paysage contemporain du Valais, alors que le Camerounais Fabrice Wamba, en résidence à l'Ecole cantonale d'art, questionne le folklore régional et ses icônes. Olga Titus et David Favrod, de culture métissée suisse, indienne et japonaise, abordent les glissements culturels par leurs oeuvres aux images hybrides qui dissipent la distance entre les continents et expriment ainsi la toute relativité de la différence. Des artistes ayant un lien privilégié avec le Valais, comme Christophe Bruchez, Josef Loretan et Eric Philippoz détournent des images qui nous sont familières –
vaches ou processions – et invitent à considérer leur impact et leur mutation dans la société actuelle. Enfin, par leur vision très personnelle, Corinne Vionnet et Samuel Dématraz s'approprient notre environnement paysager et mettent en abîme son processus de construction. " Diane Antille Exposition présentée dans le cadre de l'exposition du Musée d'art intitulée Welcome to Paradise ! L'Ecole de Savièse, une colonie d'artistes au coeur des Alpes vers 1900 . Curatrice / curator : Diane Antille Corinne Vionnet est membre de NEAR.
Emilie Muller et Erol Gemma. Eros - Thanatos
ESF - Espace Saint-François, Lausanne, 30.08. - 18.09.2012 Eros et Thanatos, c'est le croisement de deux regards sur l'image contemporaine et ses aléas : l'image du monde, l'image de soi, l'image de soi au monde. Au pluriel comme au singulier, l'image photographique naît de deux pulsions contradictoires et complémentaires où la force vitale le dispute au néant. Car fixer l'espace-temps sur un support, c'est toujours un peu le tuer de désir… pour aussitôt lui insuffler de nouvelles significations. Entrelacées aux motifs de la disparition et de l'émersion, des figures de la générativité viennent symboliser l'éternel recommencement : le cycle, le lignage, la réticulation, la création.
Comment appréhender le trop-plein visuel et informatif engendré par les
techniques numériques ? Quelles images une société choisit-elle de fabriquer en vue de sa représentation ? Comment envisager les pratiques (professionnelle et amateur) de la photographie à l'ère de la globalisation ? Comment se positionner face à une tradition artistique elle-même surdéterminée par des cultures visuelles préexistantes ? Comment se définir soi-même à travers une image orientée par le regard et le désir de l'Autre ? Emilie Muller et Erol Gemma apportent sur ces questions une série de propositions ouvertes qui invite le visiteur à réfléchir, sans jamais infléchir définitivement son interprétation. […] Mireille Berton
Isabelle Derigo & Thomas Dorn
Galerie Walter Keller , Zurich , 30.08. - 22.09.2012 La yogini romande Isabelle Derigo, basée à Paris, a collaboré avec le photographe Thomas Dorn pour la série d'images de beaux nus sobres en noir et blanc exposée à Zurich. La paix et l'élégance des photographies incarnent parfaitement la précision des postures de yoga. Un travail commun d'une grande sobriété.
A collaboration between French-Swiss Yogini Isabelle Derigo and German/French Photographer Thomas Dorn : Subtle and elegant images, incorporating precise Yoga Positions. Simply beautiful black-and-white nudes.
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Out to Sea. The Plastic Garbage Project
Museum für Gestaltung, Zurich, 04.07. - 23.09.2012 Ever since mass products made of plastic began to make our lives easier, the seas have started to gradually transform into a gigantic plastic soup. Enormous amounts of plastic garbage swim in our seas; today not a single cubic meter of seawater is free of plastic particles. As these are generally not biodegradable,
they get broken up into smaller and smaller pieces and enter the food chain. And so this garbage turns up on our plates, with serious health consequences. The exhibition presents collected plastic garbage from all the world's seas and illustrates the full extent of this ecological catastrophe. In addition the project looks at the advantages and disadvantages of plastics and at their influence on health. The approaches to a solution such as reducing, reusing or recycling are intended to encourage consumers of plastics to take action.
Structures et réalité / Strukturen und Realität
Galerie Zur Matze - Kunstverein Oberwallis, Brig, 01.09. - 23.09.2012 Avec: Gustave Cerutti, Marilou Délèze, Bernhard Lochmatter, Josef Loretan, ichelet, Nicole Pacozzi, Céline Salamin, Patrick Savary, Michel Stucky, Verena Troger-Imboden, Walter Willisch.
Se perdre dans la nuit des temps. Vestiges pourrait être un documentaire
échappé de l'avenir. Il plonge le spectateur dans une nuit incertaine où les repères temporels et géographiques se brouillent. Le noir et blanc ainsi que l'aspect granuleux des images contribuent à gratter la couche de réalité qui recouvre les sujets. Ces visions anticipent sur les futures dégradations que ces architectures subiront dans les siècles à venir. Lorsque l'homme ne sera plus là, quels seront les vestiges de notre temps ? Curateur : Gustave Cerutti est jeune membre de NEAR.
Fabrice Nobs. We can be heroes
Pro Infirmis Bienne - Jura bernois, Bienne, 10.09. - 23.09.2012 Un handicap n'est pas forcément un obstacle aux rêves. Pro Infirmis Bienne-Jura bernois met sur pied une exposition de photographies intitulée We can be heroes. Elle a pour objectif de mettre en lumière les ressources des personnes en situation de handicap. Le photographe biennois Fabrice Nobs a choisi de confronter des instants de vie. Le premier volet de l'exposition propose de découvrir le quotidien de 13 personnes. La seconde partie est consacrée à leurs rêves. Des rêves qui ont été réalisés et immortalisés pour l'occasion. Le photographe a ainsi choisi d'offrir un regard croisé entre travail documentaire et portrait posé. Il souhaitait ainsi sortir de la représentation traditionnelle des
personnes en situation de handicap. Fabrice Nobs est jeune membre de NEAR.
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Christian Riis Ruggaber - SW/RGB
Photogarage, Zurich, 30.08. - 25.09.2012 SW/RGB ist ein prototypischer, laborartiger Werkzyklus von Christian Riis Ruggaber. Die Arbeiten orientieren sich analog seiner photographischen Werke zu Contemplatio – the Act of Noting and Recording an den profanen Grundlagen der Photographie. In der neuen Werkreihe SW/RGB untersucht Ruggaber die Farbigkeit der Photographie und erarbeitet prototypische Bilder, um die Einflüsse wie aber auch die Konsequenzen der Farbe auf das Bild, im Speziellen den Kontrast des Schwarz/Weissen gegenüber der Farbe, zu untersuchen. Dabei orientiert sich Christian Riis Ruggaber am Profanen, am Einfachen, um dadurch die prototypische Anlage der Werke präzise herauszuschälen und stringent und
konsequent offen zu legen.
Christian Riis Ruggaber eröffnet mit diesen ersten Arbeiten einen weiteren Werkzyklus, der sich erneut der Frage der Bildbetrachtung, der Bildwahrnehmung annimmt und diese photographisch untersucht. Da die neue Bildarbeit work in progress ist, werden die neuen Werke in einer grossen Installation - auf einer ‹endlosen› Papierbahn - gezeigt. Druck und Papier werden dadurch tragendes und transportierendes Medium, wodurch auch die Frage der Produktion und Reproduktion von Photographien innerhalb der Arbeit thematisiert wird. Durch diesen installativen Eingriff werden die Arbeiten als Werkstattausstellung gezeigt, wodurch die Atmosphäre des photographischen, prototypischen Schaffens unterstrichen wird.
Photographs from the Collection of the FAIF - Fine Art Invest Fund
Hammer Gallery, Zurich, 31.08. - 28.09.2012 De grands noms de la photographie du 20e et du 21e siècles, dont les oeuvres se trouvent dans la collection du FAIF, sont présentée par la Galerie Hammer. The Fine Art Fund Group is an international investment partnership offering a rare
opportunity to invest in fine art. The Fine Art Fund Group's objective is to
capitalise on its art market expertise to build long-term capital growth for investors, combined with personal enjoyment of works of art by some of the world's greatest artists created over the last six centuries. The Hammer Gallery is positioning itself on the field of contemporary fine art photography. We believe, that photography is more than ever an art form, which is ideally suited to discuss in a relevant and convincing way today's social and political issues. Given its inherent actuality we consider photo art, which has been created after 2000, particularly enticing, also because the technical progress of the last decade made a totally new kind of photography possible. However, real art is timeless in the photographic sector as well, therefore we will
not exclude more traditional and classical artists. Hence we cannot and do not
want to limit ourselves to only one artistic direction; we intend to be varied and flexible in our exhibitions mirroring the immense variety of artists in this field. What we aspire can be possibly best described with attributes like "surprising, risky, aesthetical, shocking, and at times simply beautiful, but always impressive and memorable". We will show global contemporary fine art photography, which means artists and artworks from all continents. Next to the traditional centers of fine art photography America and Europe, we will put therefore a special attention to the emerging Asian photo art. It is our objective to on one side invite the globally leading photo artists to Zurich, and on the other side to introduce young talents to the international collector's community. Evidently we will also promote our artists in the most important international art fairs.
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Naomi Leshem. Leisere Töne
Galerie Sylva Denzler, Zurich, 30.08. - 29.09.2012 Leisere Töne (Quieter Tones) echo through the Galerie Sylva Denzler – quieter than we are used to hearing from Naomi Leshem (1963, Jerusalem). While 2009's Runways and Sleepers (2011) featured large-format, vibrantly coloured photographs, here we see a mellower side to her work, and one that rewards close examination. Her photographic sculptures, their glossy surfaces reminiscent of porcelain, appear both fragile and precious. The photos have been deliberately folded and fixed using a clear varnish, so that only fragments of their subjects can be made out and identified. They hold a secret that the artist refuses to reveal. Trust me, she promises, yet leaves us in the dark. The crafting
of the photographs into three-dimensional shapes establishes new connections
within the images' content that tell a story of their own. They are compressed and folded until only the select essence can be seen, while all else remains concealed. The protective, fixing layer of varnish ensures that the sculptures retain their shape. It is impossible to unfold the photograph without destroying its surface. Two large-format black and white photographs appear in the square format typically associated with Naomi Leshem's Hasselblad camera. They depict lightly rippling waters populated by a boat and birds floating peacefully on the gentle waves. The boundaries between water, land and sky seem to merge. As if in a whiteout, space becomes impossible to grasp, the frame into the infinite is
broken. There are no points of reference to place and time, and in their stead
comes solitude. The only focus is on the boat; it gives the image the constancy and orientation for which we search amid the uncertainty. The same environment, consisting of sections of the Sea of Galilee, was depicted in the colour photographs of the Way to Beyond series. The new images are entirely drained of colour, and as a result our gaze is directed towards other elements of the composition. A sequence of small-format pictures likewise demands careful scrutiny. They show sceneries which unemotionally and randomly presented themselves to the artist in the 1990s, and which she captured in a series of Polaroid images. They
remind us that brief moments which make the difference to life are all too often
forgotten in favour of grand drama. Naomi Leshem vividly illustrates the transitory nature of such moments using a special technique whereby she detaches the topmost layer of the photograph and transfers this wafer-thin skin to watercolour paper. The pictures have a transparency that emphasizes the fragility of these instants and the ease with which they can be damaged through carelessness. Unlike conventional photographs, Polaroids are unique images from which no further prints can be made, and thus represent a single moment that will never return. The use of Polaroid is a departure from the large-format compositions that are characteristic of the artist's work. Only when examined up close do they reveal all their details, for each photograph contains its own little world that is already past. All of the works on show manifest a certain fragility, a thin skin that seeks to engage in dialogue with the discerning viewer. Whether the quiet tones that Naomi Leshem strikes in the exhibition die away into silence or culminate in a
loud bang, is up to the beholder. For the moment, we prick up our ears and listen to the stories that Naomi Leshem's pictures have to tell us. Jeannette Polin
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Roger Eberhard. Once It Held Laughter – Once It Held Dreams
Christopher Guye Galerie, Zurich, 24.08. - 29.09.2012 "Once it held laughter, once it held dreams. Did they throw it away, did they know what it means" Tom Waits, from House Where Nobody Lives Christophe Guye Galerie is proud to open its season with an exhibition by the emerging Swiss artist Roger Eberhard (1984). The latest series of the 28-year-old Zurich-born artist was created in Hamburg, taking the impact of airtraffic noise as its central focus, picturing a now depopulated street in the village of Neuenfelde. Borrowing Tom Waits' lyrics for the exhibition Once it held laughter, once it held dreams, from the song ‘House Where Nobody Lives', Eberhard critically looks into a deceiving harmony of a state-constructed idyllic reality. With technical dexterity, the artist skilfully combines sound-visuals with landscape photography:
quiet and thoughtful this three-part series simultaneously illustrates unbearable
noise, an overwhelming emptiness, and controversial political decisions. For Tumulus (2011) Eberhard documented a deserted island in British Columbia, with "In Good Light" (2011) he created a series addressing the homeless, and for his series "Wilted Country" (2010) the artist focused on deserted villages throughout the USA's Midwest. As with each body of work before, "Once it held laughter, once it held dreams" is underlined by Eberhard's central themes of isolation, migration and alienation.
Julian Salinas. Hier werden Sie bedient
Galerie Monika Wertheimer ,Oberwil / Basel, 18.08. - 29.09.2012 Objects and their illumination exercise a magical attraction on us, like lit islands in the dark. Julian Salinas shows a series of works from Switzerland and neighbouring countries. Dusk is a magical moment; slowly, night creeps in and covers houses with its darkness. Artificial lights flicker on, courting us, slowly humming, sometimes blinking. Hotels offer their beds, nightclubs promise intimate encounters, stadiums guarantee football passion, and gas stations provide fuel to keep on driving. but where to? And what awaits us? - A provocative waitress, an abandoned reception desk, maybe that streak of good luck! Impossible to say!
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Dorothée Baumann. Pleasure Arousal Dominance
CPG - Centre de la Photographie Genève, 11.09. - 30.09.2012 Dorothée Baumann a intégré un laboratoire de recherche fondamentale sur le cerveau et le comportement. Elle a observé le lieu, les chercheurs, leurs outils de travail et le résultat de leurs recherches et a cherché, par le décalage et la narration, à mettre en relation, certaines références scientifiques et culturelles. Sa pratique artistique se prête à deux exigences: l'enquête et l'expérience. Son approche contextuelle permet de considérer les tensions économiques, politiques et sociales qui se jouent à l'intérieur d'un lieu. Ce travail de terrain et d'archivage vient nourrir sa production, ouvrant sur de nouvelles formes, où l'autorité première du lieu se "re-joue".
Dans son dernier travail Pleasure Arousal Dominance (2011), Dorothée Baumann documente la mise en place et le développement du nouveau centre de recherche fondamentale en neurosciences, le Brain & Behaviour Laboratory (BBL) chapeauté par l'Université de Genève, officiellement ouvert en 2009. L'artiste a observé le lieu pendant trois ans, ce qui lui a permis de faire connaissance avec les chercheurs et leurs outils de travail ainsi que de se familiariser avec les résultats de leurs recherches. Dans cette enquête, l'artiste s'applique à collecter des documents. Il ne s'agit pas de rapprocher des réalités disjointes – l'art et la science – ou de révéler le monde de la science fondamentale, mais de déplacer son autorité première. Dorothée Baumann est née à Berne en 1978 et s'est formée à l'Ecole Supérieure de Photographie de Vevey (CEPV) et à la Haute Ecole d'Art et de Design de Genève (HEAD). Sa pratique artistique répond à deux exigences: l'enquête et l'expérience. Elle travaille en fonction des contextes auxquels elle se confronte et
prend en compte les qualités et les spécificités d'un lieu, sa géographie, les tensions économiques, politiques et sociales qui s'y jouent. Publication : Dorothée Baumann, Pleasure Arousal Dominance, Hard Copy #10, HEAD - Genève / Monospace Press, Amsterdam, 2011, 24x34cm, 350 ex. Dorothée Baumann est membre de NEAR. Le Centre de la Photographie Genève est membre collectif de NEAR.
Herbert Distel. Un hommage – Œuvres de la collection
Kunstmuseum Bern, 28.08. – 07.10.2012 A l'occasion de son 70e anniversaire, le Musée des Beaux-Arts de Berne présente un hommage à l'artiste contemporain bernois Herbert Distel (né en 1942). Artiste protéiforme et maître de l'expérimentation, travaillant dans les médiums les plus divers, il est à la fois peintre, cinéaste, vidéaste, artiste sonore, sculpteur, créateur d'installations et artiste conceptuel. Le Projekt Canaris (1970) et le Schubladenmuseum (1970-1977) comptent parmi ses œuvres/actions les
plus connues. Les œuvres exposées appartiennent à la collection du Musée des
Beaux-Arts de Berne : issues de différentes périodes de création de l'artiste, elles offrent un panorama modeste mais représentatif de l'ensemble de son œuvre. Herbert Distel. An Homage with Works from the Collection To celebrate the 70th birthday of Bern artist Herbert Distel (b. 1942), the Kunstmuseum Bern is presenting an homage to this versatile contemporary artist. As a painter, filmmaker, sculptor, video and sound, installation and conceptual artist, Herbert Distel experiments with a highly diverse range of media.Projekt Canaris (Canaris project, 1970) and Das Schubladenmuseum (The museum of drawers, 1970-1977) are counted among his most famous artworks
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or events. The works exhibited from the Kunstmuseum Bern's collection cover all the different phases of the artist's career and offer a small but concentrated overview of his oeuvre.
Alan Humerose. Traits d'union
AGIR, Genève, 12.09. - 11.10.2012 ; vernissage à la Villa Barton 12.09., 18h Des femmes et des hommes du monde entier, une ville commune, un esprit partagé, un lieu où l'on se croise et se rencontre. Une exposition d'affiches dans toute le ville de Genève organisée par AGIR - Action pour la Genève Internationale et son rayonnement. Publication : Un livre montrant l'intégralité de ce nouvel ensemble d'Alan Humerose, avec un texte d'André Klopmann et édité chez Glénat, sort à cette occasion.
Pariyoush Ganji & Abbas Kiarostami. Windows
Galerie Lucy Mackintosh, 07.09. - 13.10.2012, vernissage 06.09., 18h30 Abbas Kiarostami (1940, IR) is an important figure in cinema of the past thirty years, having received, among other distinctions, the Palme d'Or at the Cannes Festival, the Golden Lion in Venice, and the Golden Leopard at Locarno. His photography is just as significant, featuring in prestigious museums throughout the world.
Less well-known than his films, Abbas Kiarostami's photographic work is
something that demands discovery. According to him, "photography is the mother of cinema [.] The beauty and the sublime that I was encountering in nature was too unbearable for me not to share. I bought a camera and started to take photographs. These images remained hidden away in a box, until the day that I decided to exhibit them, around ten years ago." The works exhibited reveal the artist's concentrated vision, which explores the theme of the window, highlighting a landscape or view through reframing and a play on light versus darkness. Kiarostami looks for the simplest expression of an image to convey his lyricism. As if he were discharged from carrying the heavy
"load" of narration, his photographs give themselves in to an intense mediation,
in an empty and quiet world, as if waiting for people to come and fill these images with stories. Pariyoush Ganji is renowned for her work with textiles, which she teaches regularly in art school. This exhibition, however, presents her paintings, which employ different techniques hailing from Japanese and Persian traditions, creating intense and meticulous results.
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Olivier Christinat. Paysage,
Galerie Davel 14, Cully, 08.09. - 13.10.2012 Paysage, regroupe sous un même thème la partie en plein air et celle en galerie de l'exposition de photographie d'Olivier Christinat. Dans la commune de Bourg-en-Lavaux (Cully, Riex, Epesses, Aran-Villette, Grandvaux) une vingtaine de portraits de femmes japonaises sont appliqués sur des façades et offrent une scénographie de visages dans le paysage, à parcourir sous forme de promenade. Dans la galerie davel 14 une série de prises de vues de villes du Japon sont présentées en regard avec des paysages de montagnes photographiés à grande distance de la Riviera vaudoise. Evénement parallèle du Festival Images (Vevey). En savoir plus
Photographe né en 1963, Olivier Christinat vit et travaille à Lausanne. Il a exposé personnellement dans plus de 40 lieux, et a participé à autant d'expositions collectives, en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Il enseigne actuellement à Genève au CFPAA. Son travail s'est principalement développé autour du portrait, portrait de groupe et auto-portrait (Evénements, Nue, Photographies apocryphes, Lumière cendrée) pour lequel il a obtenu de nombreux prix. Depuis quelques années il aborde le sujet du paysage, soit urbain ou dans la nature, avec des images lointaines que la perte de précision décontextualise et rend intemporelles.
Les interventions ont lieu à la galerie et les visites guidées partent de la galerie. Dimanche 16 septembre, 14h30 Intervention de Boris Vejdovsky, Professeur, UNIL : Paysage, regards et perspectives 15h30 Visite guidée en plein air avec Mme Irène Vogel Chevroulet, Spécialiste de l'architecture japonaise Dimanche 23 septembre 16h Visite guidée en plein air avec Mme Irène Vogel Chevroulet, Spécialiste de l'architecture japonaise 17h30 Intervention de M. Claude Reichler, Historien du paysage Samedi 29 septembre
14h30 Visite guidée en plein air en collaboration avec le Cercle Suisse-Japon, avec Mme Irène Vogel Chevroulet, Spécialiste de l'architecture japonaise
Annette Fischer. By the way
Oslo 8, Bâle, 21.08. - 13.10.2012 Nichts ist zufällig Es ist dieses Licht, das den Blick schweifen lässt, ein Schatten, eine Linie, auch eine Bewegung. Der Blick geht weiter, vielleicht nach unten, er gestaltet, er klammert aus: er komponiert, nur für sich. Ein neuer Blickwinkel, eine andere Perspektive: es ist der Blick aus dem Fenster, wie bei Hopper, es ist das Auge für das Detail, eine Kombination aus Schwarz und Flächen, eine Konstellation
von Farben. Tiefenschärfe hat bei Annette Fischer eine andere Bedeutung: sie sieht in die Tiefe mit einer hohen Dichte. Ihre Bilder sind nachhaltig wirksame Impressionen, subjektive Wahrnehmungen mit einem grossen Reichtum an bedeutsamen Details; in ihrer Konsequenz sind sie sehr gegenwärtig. Die Bilder erfordern einen zweiten und manchmal dritten Blick, sie stemmen sich gegen den flüchtigen Konsum visueller Eindrücke. In ihrer Disposition wollen sie provozieren, als Sequenzen erzählen sie Geschichten. Es ist allerdings keine kalkulierte Wirkung, nichts ist oberflächlich; der Reflex des Lichts, die Linie am Horizont sind Alltag, Natur, Natürlichkeit. Es ist Neugier und Geduld, und nichts ist zufällig.
Peter Ruch Annette Fischer, born 1969 in Switzerland, studied at the photography school in Vevey from 1990 to 1994. Several years working as a photographer's assistant and travelling followed. 1997 she opened her own studio in Basel. She is in demand for editorial and advertising jobs, still life mainly, food, interior and travel photography. Annette Fischer lives and works in Basel and Paris.
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huber.huber. Nehmen Sie zwei Mal pro Tag Aspirin
Widmer+ Theodoridis contemporary, Zurich, 31.08. - 13.10.2012 Widmer+ Theodoridis contemporary is pleased to present Zurich based artist-duo Reto and Markus Huber (huber.huber) in the ‘Ehegraben' project space. The courtyard will contain the installation ‘Nehmen sie zwei Mal pro Tag Aspirin' (Take an aspirin twice a day) and the passageway will house the new collage series ‘Prespyterium' (presbytery).
History and archaeology have profoundly documented how man has sought help and used instruments in its daily struggle for survival. The vast and refined assortment of man's tool kit in comparison to other species on this planet is extraordinary. And while animals and plants are considered an integral part of nature, mankind places itself above it. The use of tools and mechanisms are to be understood in terms of this polar constellation. It is in this conflicting relation of uneven powers that mankind tries to subdue and to control nature. The ‘Ehegraben' is nowadays a cul-de-sac, a captive courtyard that contains one spot functioning as an entrance and an exit. The white ladder that huber.huber have placed against the wall is by far not long enough to reach out of the yard. In fact the insufficient length of the ladder that has been constructed by driftwood evokes helplessness and despair. The prospects of escape and rescue are even worsened when one imagines the ladder and the picture of the grey sky on the invitation card. In ‘Nehmen sie zwei Mal pro Tag Aspirin' (Take an aspirin twice a day) huber.huber refer superbly to the delusive certainty of reliable help for life:
the ladder as one of the most simple and oldest instruments and Aspirin, one of
the most simple and oldest industrial remedies. Two worlds are being united in ‘Prespyterium' (presbytery) to one seemingly powerful instrument. The term presbytery describes on the one hand the chorus of a church and on the other hand it means the assembly of the elders. This body of elected elders ensures that the community submits to the authority of the Bible and to the sovereignty of God. Huber.huber have mounted into this spiritual and real space images of machines. Massive turbines rise up high in front of the community at the altar where the priest usually stands and preaches. As sovereign, authority and reference these technical machines guarantee modern-day control over nature and chaos. That nowadays blunt ‘tool' called religion serves as a familiar shell and platform for the new saviour. The hint to the golden calf is inevitable, fascinating and intentionally irritating. Reto and Markus Huber (1975) work since 2005 under the name of huber.huber. In the same year they received the New York studio scholarship of the City of
Zurich. Acquisitions followed by the Kunsthaus Zürich, Aargauer Kunsthaus and Museum zu Allerheiligen Schaffhausen. 2008 the Kunsthaus Glarus presented their first institutional solo show ‘Vor der Vergangenheit'. Various national and international solo and group shows followed. 2011 Edition Patrick Frey published the monograph ‘Universen' in form of an artist's book.
Kurt Blum. Contre-jour / Back Light
Fotostiftung Schweiz, Winterthur, 09.06. - 14.10.2012 Né à Berne, Kurt Blum (1922–2005) fait partie des photographes suisses d'exception de l'après-guerre. Il effectue de nombreux reportages pour des revues illustrées et réalise des travaux artistiques et expérimentaux dès les années 1950. Parmi les œuvres phares du photographe, mentionnons les portraits d'artistes, des images sur les thèmes de la danse et de l'opéra, ainsi
que des projets documentaires sur le monde du travail. Kurt Blum a lutté pour la reconnaissance de la photographie comme médium artistique à part entière. Il recherche l'expression personnelle, l'instant chargé d'une atmosphère intense, la composition précise et délibérée du tirage photographique. Blum s'inscrit ainsi dans la mouvance avant-gardiste de la photographie suisse. Il n'est pas étonnant qu'il ait également joué un rôle, au début des années 1950, dans le cercle de la "photographie subjective" initié par Otto Steinert en Allemagne. Curateur / curator : Martin Gasser Kurt Blum (1922-2005), who was born in Berne, was one of the outstanding Swiss photographers of the post-war era. In addition to numerous reportages for
illustrated magazines, he also did free artistic and experimental works. The focal
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points of his oeuvre were the artists' portraits he took as of the late 1940s, larger work groups on the themes of dance and opera, and a documentary involvement with the world of labour. Blum strove for photography to be recognised as an independent art medium. He sought subjective expressiveness, the atmospherically dense moment, the consciously composed photographic print. Blum thus belonged to the avant-garde of Swiss photography, so it is not surprising that he also played a role in the "subjective photography" circle around Otto Steinert in Germany in the early 1950s. Martin Gasser est membre d'honneur de NEAR.
Renate Buser. Brutalist
Galerie Gisèle Linder, Bâle, 01.09. - 20.10.2012 Ce qui saisit d'abord chez Renate Buser, c'est l'austérité. Voire la sévérité. Un refus de séduction délibéré, comme un vide souligné. Effet qu'elle renforce dans son exposition chez Gisèle Linder: Brutalist, un titre qui sonne comme un aveu. Car si, selon une définition célèbre, le brutalisme en architecture, c'est la lisibilité formelle du plan, une claire exposition de la structure et la mise en valeur des matériaux à partir de leur qualités intrinsèques, alors les photographies de Renate Buser sont également à ranger dans cette catégorie. Les affinités sont claires. S'y ajoute une économie du dépassement de soi qui a sans doute porté l'artiste vers cette expression à première vue sèche et lisse, pour sa matérialité et
sa plasticité précisément. Ensuite, elle en a fait son véhicule afin de mieux se
promener dans l'espace. [.] "L'architecture, c'est, avec des matériaux bruts, établir des rapports émouvants", aurait dit Le Corbusier. Renate Buser qui s'est confrontée plus d'une fois à ses constructions – la Maison blanche à La Chaux-de-Fonds, le Pavillon suisse de la Cité internationale universitaire de Paris – ne fait rien d'autre que d'explorer le dur pour mettre à nu le tendre. Nulle surprise si le mouvement brutaliste, aspect du modernisme en architecture, la séduit. Pour cette nouvelle exposition chez Gisèle Linder, elle montre des tirages issus de ses recherches, notamment à Londres, adaptés à l'espace d'une galerie. Car jouer des échelles, interpréter par la petite dimension dedans la monumentalité dehors, c'est encore de la subversion, en somme.
What immediately strikes us in Renate Buser's work is her austerity, a deliberate rejection of seductiveness – like an emphatic emptiness. And she has heightened this impression in her exhibition at the Galerie Gisèle Linder: ‘Brutalist' is a title like a vow. Should Brutalist architecture – in keeping with a famous definition – consist in the formal legibility of its designs, a clear presentation of its structure and an emphasis on the intrinsic character of its materials, then Buser's photographs are also to be placed within this category. The resemblance is clear; an internal logic of surpassing her own previous work has also indubitably led the artist towards a form of expression that initially seems dry and slick – precisely because of its materiality and form. She then makes use of this style as a means to better make her way through space. [.]
The statement that ‘architecture is using crude materials to establish an emotional rapport', has been attributed to Le Corbusier. The work of Buser, who has explored his buildings more than once – the ‘Maison blanche' in La Chaux-de-Fonds, the Swiss Pavilion of the Cité internationale universitaire de Paris – is none other than that of exploring the hard to expose the tender. It is also no surprise that she has been seduced by the Brutalist movement, a facet of modernism in architecture. In her new exhibition at the Galerie Gisèle Linder, she is showing prints that have been drawn from this research – particularly that carried out in London – and adapted to a gallery space. Ultimately, playing with scale, interpreting the monumentality without by means of the miniature within, is still subversive. Lorette Coen (Translation: Michael Wetzel)
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Paul McCarthy. PROPO
Hauser & Wirth, Zurich , 01.09. - 20.10.2012 " Between 1972 – 1983, I did a series of performances which involved masks, bottles, pans, uniforms, dolls, stuffed animals, etc. After the performances these objects were either left behind or they were collected and stored in suitcases and trunks to be used in future performances. In 1983, the closed suitcases and trunks containing theseperformance objects were stacked on a table and exhibited as sculpture. In 1991, I opened the suitcases and trunks photographing each item. The group of photographs in their entirety was titled PROPO. " Paul McCarthy
Hauser & Wirth is delighted to present an exhibition of over 60 photographs by
Paul McCarthy. This selection, many of which have only been seen before in publications, is taken from the artist's large group of more than 120 photographs, collectively known as PROPO. McCarthy's debased and dirtied photographic subjects have a unique history. They began as props in McCarthy's early performances, and in the early Eighties, they were packed into suitcases and trunks, which were then stacked on a table and re-invented as the sculpture Assortment, The Trunks, Human Object and PROPO Photographs (1972 – 2003). The lids of the cases remained unopened until the early Nineties when McCarthy individually photographed each of the props, creating PROPO, a collection of documentation-style photographs and a record of his dark humour and subversive social critique. Set against vividly coloured backgrounds, these grimy objects line the walls of Hauser & Wirth's ground floor gallery, presented as proud emblems, despite their sodden and soiled appearance. The ‘PROPO' photographs highlight McCarthy's on-going re-
visitation of his prolific oeuvre and his distinctive approach to his works: they are in a constant state of transformation. McCarthy began his live performances in the late Sixties. Seen initially by only a handful of people, these were raucous, riotous parodies of society, relationships, sex and pop culture, which tested the physical and mental boundaries of both the viewer and the artist. Videos of two of McCarthy's most well-known early performances, ‘Sailor's Meat' (1975) and ‘Tubbing' (1975), as well as photographs taken during the performances, will be on view in the basement gallery of Hauser & Wirth Zürich.
Christopher Bucklow. Anima
Edwynn Houk Gallery, Zurich, 06.09. - 27.10.2012 ; vernissage 06.09., 18h Galerie Edwynn Houk is pleased to present an exhibition of recent photographic work by the British artist Christopher Bucklow (b. 1957). This is Bucklow's first exhibition with the gallery, and his first in Switzerland. Anima showcases new pictures from Bucklow's longstanding series of Guests and Tetrarchs. Each unique work is a cross between a photograph and a drawing, created using his
own adaptation of a pinhole camera, a photographic process popular in the 19th
Century. Bucklow begins each work by delineating a human silhouette on a metallic sheet, then puncturing it with thousands of holes. Photographic paper is placed at the bottom of a light-sealed box, with the punctured sheet above the paper. Then sunlight is allowed to filter though the holes, every one of them acting as an aperture. And so a photographic image of the sun-lit human body made of thousands of small suns is captured on the photographic paper below. There is no negative, no enlargement. Each picture is one-of-a-kind; its appearance is dependent upon the time of day, the intensity of the sunlight at that time, and the length of the exposure.
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Initially, the Guests and Tetrarchs were based on portraits of his friends and family, yet, for Bucklow, they have come to represent a self-portrait, a response to the vitality he believes resides within himself as much as every other living being. The exhibition's title, "Anima," refers to the Jungian argument that certain archetypes define the unconscious: every male harbors a female archetype; every female, a male (Animus). We only ever encounter our inner archetype in our dreams. For Bucklow, each Guests and Tetrarchs is a rendering-in-light of those figures haunting and animating his unconscious. Bucklow began his career as a curator at the Victoria & Albert Museum, London. He has exhibited extensively in Europe and abroad, and his paintings and photographs are included in numerous public collections including the Museum of Modern Art, New York, the Guggenheim Museum, New York, the High Museum, Atlanta and the Museum of Fine Arts, Boston. Recent publications
include "If This Be Not I," a collection of his writings, drawings and paintings. He is the author of an iconographical study of Philip Guston's late paintings entitled "What is in the Dwat, The Universe of Philip Guston's Final Decade." Bucklow lives and works in Southwest England.
Elsbeth Böniger, Christian Indermühle
Galerie Bernhard Bischoff & Partner, Bern, 13.9.-27.10.2012 The preoccupation with beauty and sensually attractive things has been again and again the starting point of Elsbeth Boenigers paintings, sculptures and installations. Christian Indermühle shows new, large-scale photographs, which evolved from his extensive travels. Lost in reverie, landscapes or architectural shots reveal an exhilarating beauty. Recently he baffled with night photographs from the Alps, in which only the diffuse moonlight illuminated the snowy mountainsides. This year he shows three so far never presented blocks of works:
jungle shots, industrial photographs and detached mountain-scapes and seascapes. All these pictures bring new aesthetics into his work. He always seeks out mysterious places and captures special light moments with his large-format camera. The pictures sort of become archetypes, colossal, dateless documents of nature or culture. He is interested in different forms of Becoming and Decay – this can be seen impressively in the shown works.
Marc Renaud. Pause
Club44, La Chaux-de-Fonds, 05.09. - 01.11.2012 ; vernissage 04.09., 19h15 " Le travail est très valorisé dans notre société. Or, interroger les marges du travail, en d'autres mots observer comment les gens prennent leur pause et ce qu'ils font pour se régénérer est d'autant plus important et révélateur. Selon les contextes professionnels, les modalités diffèrent : une planche sur un chantier devient un matelas pour un maçon ou l'ordinateur de la comptable se transforme en une fenêtre d'évasion pour quelques instants grâce à internet. Au-delà de ces constats, que peut-on dire des rapports entre pause et travail ? Y a-t-il toujours une ligne de démarcation claire afin de permettre au travailleur de se reposer ?
Qu'en est-il des techniques de management qui encouragent les patrons à
«profiter» des pauses pour organiser des séances de brainstorming avec leurs employés dans un cadre moins formel ? La pause ne devient-elle pas une façon détournée d'exploiter les moments de repos des employés, sous couvert de convivialité ? Les photos de Pause, réalisées entre 2005 et 2007, ont cherché à mettre en question notre rapport à l'activité et au respect de soi. " Marc Renaud Photographe indépendant, Marc Renaud développe divers projets documentaires conceptuels sur des thématiques de société. Il a réalisé ces dernières années des séries sur le monde de la sécurité, du travail et de l'argent. Ses images sont régulièrement exposées dans des galeries et festivals en Suisse et à l'étranger, notamment à Noorderlicht (Groeningen, Pays-Bas) en 2009, à la Galerie Focale (Nyon) en 2009, à la galerie Eulenspiegel (Bâle) en 2010, à La
Biennale de la Photographie de Lyon en 2010 ou encore à la Biennale internationale de l'image à Nancy en 2012. Il publie ses travaux personnels ou mandatés dans la presse écrite nationale ou internationale. En 2011 il ouvre un atelier de photographie à St-Blaise (NE).
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Evénement : Mardi 4 septembre, 20h15 : "Gestion du temps. Arrêter de négliger l'essentiel", conférence de Samuel Bendahan, économiste, enseignant au Collège des Humanités de l'EPFL.
Exposition collective
Galerie C, Neuchâtel, 13.09. - 03.11.2012, vernissage 13.09., 18h Avec : Ricardo Abella, Anya Belyat-Giunta, Matthieu Gafsou, Cosimo Terlizzi, Hybridome. Photo, design, installation et dessin, une russe, un italien, un argentin et des suisses, la nature et les humains, et. des couleurs pour bien commencer la saison et vous faire rêver. Ricardo Abella, né en Argentine en 1950, vit à Berne. Il expose des dessins au crayon et pastels. Anya Belyat Giunta, née à Saint Pétersburg en 1975, vit à St-Etienne, France. Elle présente également des dessins, oniriques et mystérieux. Cosimo Terlizzi, né à Bari en Italie en 1973, vit à
la Chaux-de-Fonds. La vidéo, la performance et la photographie sont ses
principaux media. Faisant du portrait son sujet de prédilection, Terlizzi travaille son œuvre de l'intérieur. Grâce à son approche bien particulière, une simple figure humaine devient une icône. Hybridome - design génétiquement modifié, vit à la Chaux-de-Fonds. Matthieu Gafsou, né en Suisse en 1981, vit à Lausanne. C'est notamment lors de ses voyages que Gafsou réalise ses passages urbains. Pour lui, le fait d'être à l'étranger lui donne cette habilité de voir les choses avec un œil pur et innocent, encore imperméable. La marche est son moment de création, où tout se met en branle dans l'esprit. Et petit à petit, l'expérience sensible et l'expérience esthétique se rencontrent et donnent naissance aux paysages urbains épurés et poétiques de Matthieu Gafsou. En parlant de son œuvre, le photographe dit :
" Nous sommes à distance, à l'extérieur et pourtant, en contrepoint, l'image pousse à penser l'intérieur ". Matthieu Gafsou est membre de NEAR.
Venetia Dearden. Somerset Stories, Fivepenny Dreams
Galerie Focale, Nyon, 16.09. - 04.11.2012 ; vernissage 15.09.,17h30 " Ma passion et ma curiosité pour le Somerset sont attisées par la longue relation que j'entretiens avec cette région, dans laquelle j'ai passé mon enfance. Je ne peux m'empêcher d'y retourner sans cesse pour développer cette relation avec le paysage et les gens qui y demeurent. Observer l'esprit pionnier de ceux qui vivent par et pour les ressources de leur habitat me rassure, c'est pourquoi j'ai voulu capturer simplement des moments intimes au sein de familles qui s'efforcent de créer un style de vie en lequel elles
croient. Ce périple m'emporte à travers les saisons, les coutumes, les rassemblements et la vie quotidienne. Je distingue un sens d'appartenance et d'identité dans ces liens étroits tissés par la famille et la communauté. " Venetia Dearden, Somerset Stories, extrait Diplomée en anthropologie puis formée au photojournalisme à la London College of Printing, Venetia Dearden grandit en Angleterre, dans le comté de Somerset, une région qu'elle a documentée ces dix dernières années et qui lui a valu diverses récompenses. Une partie de ce travail peut être découverte dans son premier ouvrage, Somerset Stories : Fivepenny Dreams, paru en 2008 (éditions
Elle publie ensuite son travail Glastonbury : Another Stage (éditions Kehrer) en 2010 et expose à la National Portrait Gallery de Londres. Son dernier travail, Eight Days (éditions Kehrer, 2011), relate un road-trip de huit jours entrepris par la photographe entre Las Vegas, le festival Burning Man dans le désert de Black Rock au Nevada et la Californie.
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" My passion and curiosity for Somerset has been fuelled by my long-term connection with this area where I spent my childhood. I am compelled to return again and again to explore my relationship with the landscape and the people living here. It is reassuring to witness the pioneering spirit of those living on and within the resources of their surroundings, and I wanted simply to capture intimate moments in families striving to create a way of life they believe in. My journey takes me through seasons, rituals, gatherings and day-to-day life. I witness a sense of belonging and identity within these rich bonds of family and community. " Venetia Dearden, Somerset Stories, extract
Venetia Dearden grew up in Somerset, UK, an area she has been documenting over the past decade for which she has received various awards. Some of this work can be seen in her first publication Somerset Stories, Fivepenny Dreams (2008). Following this, Glastonbury, Another Stage (2010), was shown at the National Portrait Gallery, London. Eight Days (2011) embodies her most to date work, capturing the spirit of adventure whilst exploring the horizons of friendship and their experience in the natural environment. An early degree in Anthropology fuelled her passion for travel naturally taking her on a course of documenting all she experienced with her camera. Her use of natural light, subtle and intimate portraits of people and landscapes are highly emotive, spontaneous and a testament to her zest for life.
Photo Femmes Fribourg
Musée Singinois / Sensler Museum, Tafers, 25.08. - 04.11.2012 Avec : Corinne Aeberhard, Primula Bosshard avec Christiane Hamacher, Eliane Laubscher, Mélanie Rouiller, Martine Wolhauser, Jessica Genoud, Charlotte Walker et Mélanie Aebischer-Pellet. Neuf photographes fribourgeoises exposent sur le thème Femmes. En automne 2011, sept photographes invitées se sont réunies pour la première fois au Musée singinois. La discussion menait vite à la conclusion que toutes aimeraient exposer sur une thématique commune, la thématique Femmes. Le thème n'était donc pas fixé par la direction du Musée. Au debout de l'année 2012 deux artistes supplémentaires ont joint
PAYDAY - argent, marchés, globalisation et alternatives
Ecole de photographie, CEPV, Vevey, 09.09. - 10.11.2012 ; vernissage 08.09. 11h–19h Avec : Jean-Luc Andrianasolo, Mehdi Benkler, Giacomo Bianchetti, Delphine Burtin, Chloé Cardinaux, Stefanie Daumüller, Léa Favre, Lihuen Galli, Yann Haeberlin, Julie Lovens, Dylan Perrenoud, Simon Rimaz, Clémentine Schneidermann, Sven Stoppani, Valentina Suter, Myriam Ziehli. Les étudiants de la formation supérieure du CEPV ont travaillé avec l'artiste Eva Leitolf autour d'un sujet qui nous concerne tous et dont les impacts affectent les sociétés contemporaines: le blé, la thune, le fric, le pognon, le cash. Dans un
contexte économique marqué par le consumérisme et la performance, les
étudiants ont développé un projet individuel qui propose des questions pertinentes sur notre société.
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Certains ont opté pour une approche documentaire: l'une s'intéresse à la vie d'un palace au luxe insensé, un autre propose des portraits d'une jeune génération qui dépense son argent dans l'ivresse et l'oubli. Le monde du travail est au centre de plusieurs projets : des portraits de jeunes malgaches travaillant à l'abattage des bœufs ou encore une vidéo qui explore l'apprentissage du bien-être au travail. D'autres travaux affichent une position plus critique : une série d'images teste les limites de l'opacité du pouvoir, une autre évoque les acquisitions artistiques des grandes banques. Des chemins plus métaphoriques sont empruntés, comme la beauté de l'accumulation de nos déchets ou l'inventaire des grigris secrets des joueurs de loto. Se positionner de manière non aliénante face à l'argent est un enjeu de taille pour les artistes, et c'est à cette expérience particulière que les seize jeunes photographes ont été amenés à se confronter dans le cadre de PAYDAY.
Responsables du projet : Virginie Otth, Nicolas Savary, Léonore Veya
Intervenante, artiste invitée pour le projet : Eva Leitolf Delphine Burtin collecte ses déchets personnels, sur une durée d'une semaine, pour son travail Disparition. Elle arrange soigneusement ses détritus, à la manière de natures mortes hollandaises. Elle pose la question de nos relations à ce que nous considérons comme inutile et sans valeur. Dans Quality of Beauty, Stefanie Daumüller dresse le portrait d'une apparence esthétique créée par les possibilités de la médecine, en particulier de la chirurgie plastique, et questionne les coûts personnels et sociaux de la poursuite de cet idéal de beauté. Avec les chapitres d'une crise, Clémentine Schneidermann nous emmène dans des espaces désertés de Grèce et d'Espagne. Ils sont emblématiques d'une détérioration économique qui effraie les états de la communauté européenne. Dans Palace, Valentina Suter propose un scénario (sur)réel sur l'abondance et l'exhibitionnisme dans un cercle de plaisirs qui semble infini, nous confrontant
avec nos préjugés et notre propre voyeurisme. Publication : Evénement dans le cadre du Festival Images.
Amar Kanwar. Evidence
Fotomuseum Winterthur, 08.09. - 18.11.2012 ; opening : 07.09., 18h Two pivotal events in 1984 impacted Amar Kanwar's early years as a student. One was the orches-trated killings of Sikhs in Delhi after Indira Gandhi's assassination on 31 October 1984. The other was the Bhopal disaster on 3 December of the same year, when toxic gas escaped from a pesticide plant owned by the American company Union Carbide, killing several thousand people and injuring hun-dreds of thousands more. Amar Kanwar studied history at the
University of Delhi at the time. After graduation, he travelled to a coal-mining area
in the interior of India to research the problem of al-coholism and occupational hazards. Shortly afterwards he enrolled at the film school in the Mass Communications Research Center of Jamia Millia Islamia University in Delhi. His breakthrough came with Earth as Witness, which he made in 1994 for the Tibetan government in exile. For the first time, he had more control over the film and was able to try out new narrative techniques.
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This was followed by the films for which he is best known, such as his trilogy A Season Outside (1997), A Night of Prophecy (2002), To Remember (2003), as well as King of Dreams (2001), Hennigsvaer (2006), the nineteen-part video installation The Torn First Pages (2004-2008), the eight-part installation The Lightning Testimonies (2007), A Love Story (2010), and the new film he is presenting this summer at the Documenta 13, The Sovereign Forest ( 2012). The Lightning Testimonies addresses rape and sexual violence in Indian subcontinent in the form of an eight-channel projection of hauntingly calm and subdued imagery that converges into a single projection towards the end. And finally A Love Story: Merging the pain of individual and social separations, A Love Story is a cinematic miniature. At the same time, it is a film about filmmaking.
Amar Kanwar (1964, New Dehli) addresses social and political issues but is interested less in the hard facts or in the easily definable content, than in a more wide-reaching, more deeply rooted kind of "evidence": the certainties that touch the very nerve of life, society, and experience. He explores people's actions, behaviours and reactions as a musician explores semitones, quartertones and intervals, meandering in a sombre, melancholy minor key through the complex labyrinth of cause and effect. How should a given situation be interpreted, or an experience, a profound event, a jarring pain? How do the representatives of the state behave and how do the people survive and overcome their trauma? How do we remember them, their special achievements, or their unbowed determination? Amar Kanwar has as little faith in linearity as he has in one-dimensionality. For him life is a complex, multi-layered approach involving many
levels and strata, overgrown paths and different strands of time running parallel
or colliding or in various directions. In this "multiplicity", an expression that he uses often he creates the experience of multiple time both within and on the outside and so opening up and interlinking all forms of communication. There is no simplification, on the contrary, he wants to give things time to develop, taking them at his own pace and letting the people, events and stories in his film evolve in much the way as a long and chequered life unfolds. Like the woman in The Lightning Testimonieswho carefully, thoughtfully and slowly weaves her story, her experience of violence and the terrible loss of her friend, into the fabric of a dress. The concept of evidence, certainty and proof may rise like a tree from the ground, but it is overgrown with ivy and other climbing plants, its branches spreading, stretching, groaning, as it connects with other trees, other certainties,
to form one vast forest.
Curator : Urs Stahel, director of Fotomuseum Winterthur. Event : Artist talk with Amar Kanwar, Sunday, September 9, 2012 at 11.30 a.m. Fotomuseum Winterthur is a collective member of NEAR, Urs Stahel is honor member.
Nuance. Enquête photographique valaisanne
Théâtre du Crochetan, Monthey, 29.09. - 30.11.2012 ; vernissage 29.09., 17h30 " Nuance propose les oeuvres de dix photographes valaisans, suisses et français (Raphaël Delaloye, Michel Delaunay, Matt hieu Gafsou, Robert Hofer, Julie Langenegger Lachance, Mélanie Rouiller, François Schaer, Daniel Stucki, Pierre Vallet, Caroline Wagschal) issus d'horizons différents. Chacun d'eux met en évidence des asp ect s essentiels de cette notion de nuance à travers ses photographies, tout en faisant dialoguer celles-ci. Dessinant un portrait modulé du Valais d'aujourd'hui, les multiples perceptions se présentent comme autant d'invitations à s'interroger sur le «visage» actuel du canton. La diversité des approches et des techniques tend vers un but commun: scruter les différentes
facett es de la nuance en Valais. Les portraits, les photographies de bâtiments et
les paysages permettent de décliner les tonalités sociales, entrepreneuriales, architecturales, géographiques mais également spirituelles. Ces images laissent
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ainsi percevoir d'imperceptibles gradations inscrites dans les visages et les attitudes, les vêtements, les édifices quelle que soit leur vocation, les décors montagneux, les ressources naturelles, dans une exaltation de la subtilité. Là réside la richesse humaine et patrimoniale de la communauté valaisanne, dont les manifestations sont issues d'un même terroir, d'une même culture.(…) En s'attardant sur les multiples «figures» du canton, ces dix photographes en révèlent la richesse et les modulations selon autant d'approches sensibles distinct es et complémentaires. Ils nous proposent ainsi une réflexion sur les nuances en Valais, en dévoilant ses dimensions insolites, et nous invitent à poser à notre tour un regard différent sur ce qui nous entoure. " Julia Hountou, "Le Valais dans toutes ses nuances", Eq2 Nuance, 2012, extrait.
Matthieu Gafsou et Julia Hountou sont membres de NEAR.
Body Language. Oeuvres du Fotomuseum Winterthur
CCS Centre Culturel Suisse, Paris, 14.09. - 16.12.2012 Avec / With : Vito Acconci (US), Laurie Anderson (US), Nobuyoshi Araki (JP), Richard Avedon (US), Anne de Vries (NL), Valie Export (AT), André Gelpke (DE), Nan Goldin (US), Aneta Grzeszykowska & Jan Smaga (PL), Peter Hujar (US), Barry Le Va (US), Ulrike Lienbacher (AT), Urs Lüthi (CH), Anetta Mona Chisa & Lucia Tkácová (RO/SK), Robert Morris (US), Marianne Müller (CH), Paulina Olowska (PO), Walter Pfeiffer (CH), Rockmaster K (CH), Ugo Rondinone (CH), Igor Savchenko (BY), Lorna Simpson (US), Annelies Štrba (CH), Hannah Villiger (CH)
Depuis sa création en 1993, le Fotomuseum Winterthur s'est imposé comme
l'une des institutions les plus importantes consacrées à la photographie contemporaine. Aujourd'hui, sa collection très internationale compte environ 4 000 œuvres, rassemblées grâce à une politique d'achat, de dons et de prêts permanents. Pour Body Language, l'axe thématique choisi est le corps humain, ses représentations, ses postures, ses gestes, ses significations, de la sphère intime au champ social. Largement représenté depuis l'origine de la photographie, le corps est devenu un thème encore plus important depuis les années 1960-70. Sa représentation devient alors source de revendications, notamment identitaires, homosexuelles ou féministes. Depuis, le corps est omniprésent dans la production contemporaine : mis en scène, sensuel,
magnifié, abîmé, vieilli, fragmenté…L'exposition permet de découvrir les œuvres
d'artistes suisses de renom comme Urs Lüthi, Ugo Rondinone, Hannah Villiger, Walter Pfeiffer ou Annelies Strba, de grands noms de la photographie comme Richard Avedon, Nan Goldin, Nobuyochi Araki ou Peter Hujar, des figures importantes de l'art contemporain comme Vito Acconci, Valie Export, Barry Le Va ou Laurie Anderson, mais également des œuvres significatives d'artistes moins connus. Exposition prés. est également l'une des in.
Curateurs : Jean-Paul Fel ey & Olivier Kaeser, en collaboration avec Thomas Seelig
A voir également : Luciano Rigolini. Surrogates, en collaboration avec le Musée de l'Elysée Body Language. Works for the Fotomuseum Winterthur The exhibition presents a selection of photos around the human body, its representations, its postures, gestures, meanings in the intimate sphere or in the social field. Widely represented since the beginning of photography, the body has become an important issue since the 70s. Its representation becomes a source of claims regarding identity, homosexuality or feminism. Since then the body is unavoidable in contemporary creation. With Urs Lüthi, Walter Pfeiffer, Richard Avedon, Nobuyoshi Araki, Nan Goldin, Peter Hujar … Fotomuseum Winterthur is a collective member of NEAR.
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Collections privées
Musée de l'Elysée, Lausanne, 21.09.2012 - 06.01.2013 Howard Greenberg. Collection Depuis plus de trente ans, Howard Greenberg exerce le métier de galeriste. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des piliers de la scène photographique new-yorkaise. Si l'importance de son rôle de marchand est connue de tous, sa passion de collectionneur, plus confidentielle, s'exprime pour la première fois au grand jour. Patiemment construite au cours des trente dernières années, la
collection Greenberg rassemble plus de 500 photographies et se distingue par la
qualité des tirages. Environ 120 œuvres sont présentées pour la première fois au Musée de l'Elysée. L'exposition révèle les différents intérêts d'Howard Greenberg, depuis l'approche esthétique moderne des années 1920-1930 avec des œuvres d'Edward Steichen, Edward Weston ou de l'école tchèque jusqu'aux photographes contemporains tels que Minor White, Harry Callahan et Robert Frank. La photographie humaniste est particulièrement bien représentée avec, entre autres, Lewis Hine et David Seymour. Une importante section est consacrée aux photographes de la Farm Security Administration, témoins de la Grande Dépression des années 1930 tels que Walker Evans, Dorothea Lange. Surtout, la collection montre l'influence de New York dans l'histoire de la photographie du XXe siècle : l'architecture, la vie urbaine sont retranscrites dans les images de Berenice Abbott, Weegee, Leon Levinstein, Lee Friedlander. Curateurs : Sam Stourdzé, directeur, et Anne Lacoste, conservatrice, Musée de l'Elysée et Agnès Sire, Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris.
Freaks. La monstrueuse parade Le réalisateur américain Tod Browning (1880-1962) se distingue par son goût pour l'étrange. En 1932, il réalise son film culte, Freaks, inspiré par la nouvelle de Clarence Aaron " Tod " Robbins. L'intrigue se passe dans l'univers du cirque et est jouée par de véritables acteurs infirmes. A sa sortie, le film provoque d'immenses scandales. Rapidement, Freaks est censuré, remanié, raccourci, parfois retiré de l'affiche, et même interdit dans certains pays. Il faudra attendre les années 1960, lors de sa diffusion au festival de Cannes, pour que Freaks soit enfin acclamé et devienne une référence pour des artistes tels que Diane Arbus ou David Lynch. Le Musée de l'Elysée présente une sélection d'une cinquantaine
de tirages argentiques d'époque du film, rassemblés par Enrico Praloran,
collectionneur zurichois. Curateurs : Sam Stourdzé, directeur, et Anne Lacoste, conservatrice, Musée de l'Elysée Luciano Rigolini. Concept Car Né en 1950 au Tessin, l'artiste Luciano Rigolini s'intéresse à la photographie vernaculaire et interroge ce mode de représentation du réel. Il collectionne avec une affection particulière les images neutres d'objets ou de mobilier urbain, dénuées de toute présence ou trace humaine, telles que les clichés réalisés pour
les catalogues de documentation commerciale ou industrielle. Avec Concept
Car, Luciano Rigolini décline le thème de la voiture. Collectionnées, trouvées sur Internet, présentées telles quelles ou largement retravaillées et fortement agrandies, les photographies de Luciano Rigolini révèlent une dimension esthétique aux qualités sculpturales, picturales et métaphoriques tout en suggérant une réflexion sur notre manière de voir ou de percevoir les images. Curateurs : Sam Stourdzé, directeur, et Anne Lacoste, conservatrice, Musée de l'Elysée Publications: les trois expositions sont accompagnées de la publication d'un catalogue
Howard Greenberg. Collection Howard Greenberg has been a gallery owner for thirty years now and is considered today one of the pillars of the New York photography scene. While his role as a dealer is well established, less is known about his passion for collecting. It has remained quite confidential and is now being exposed. This collection of over 500 photographs was patiently built over the last thirty years and stands out for the high quality of its prints. A set of some 120 works will be exhibited for the first time at the Musée de l'Elysée, displaying different aspects of Howard Greenberg's interests, from the Modern aesthetics approach of the 20s and 30s with works by Edward Steichen, Edward Weston or the Czech School to Contemporary photographers such as Minor White, Harry Callahan and
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Robert Frank. Humanist photography is particularly well represented, including among others, Lewis Hine and David Seymour. An important section is dedicated to the Farm Security Administration's photographers, who where witnesses to the Great Depression years of the 30s, such as Walker Evans or Dorothea Lange. Above all, the collection demonstrates the great influence of New York in the history of 20th century photography: architecture and urban life are conveyed in the images of Berenice Abbott, Weegee, Leon Levinstein, Lee Friedlander. Curators : Sam Stourdzé and Anne Lacoste, Musée de l'Elysée and Agnès Sire, Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris. Freaks. The Monstrous Parade American director Tod Browning (1880-1962) has a particular attraction for the
uncanny. Freaks, his cult movie shot in 1932, is inspired by a short story written
by Clarence Aaron " Tod " Robbins. Set in a circus, the performers are disabled actors. The movie caused tremendous scandals when it was released and Freaks was soon censored, reedited, shortened, sometimes removed from theaters, and even forbidden is some countries. Not until the 1960s, when it was presented at the Cannes Festival, was the movie acclaimed to the point of becoming a reference for artists such as Diane Arbus or David Lynch. The Musée de l'Elysée presents a selection of some 50 vintage black and white silver prints from Zurich-based Enrico Praloran's collection.
Curators : Sam Stourdzé and Anne Lacoste, Musée de l'Elysée
Luciano Rigolini. Concept Car Born in Ticino in 1950, the artist Luciano Rigolini's interest for vernacular photography questions this particular mode of representation of the real. He carefully collects neutral images of objects or urban furniture, removed of any human presence or trace, such as the photographs made for sales or industrial documentation catalogues. With Concept Car, Luciano Rigolini deals with the theme of the car. Collected, found on Internet, presented as such, or thoroughly retouched and greatly enlarged, Luciano Rigolini's photographs reveal an aesthetic approach filled with sculptural, pictorial, and metaphorical qualities, all the while suggesting a reflection about our ability to see and perceive. Curators : Sam Stourdzé and Anne Lacoste, Musée de l'Elysée
Publications : the three exhibitions are accompanied by a catalog edited for the occasion. Le Musée de l'Elysée est membre collectif de NEAR, Sam Stourdzé est membre d'honneur.
Esther Shalev-Gerz. Entre l'écoute et la parole
MCB-A - Musée Cantonal des Beaux-Arts, Lausanne, 22.09.2012 - 06.01.2013 Née en Lituanie, élevée en Israël et vivant à Paris, Esther Shalev-Gerz développe depuis plus de vingt ans un travail autour de questions liées à la construction de la mémoire, qu'elle soit personnelle ou collective. Sa relecture de l'histoire est fermement ancrée dans le présent de ses protagonistes : la plupart de ses œuvres sont créées en dialogue avec les habitants d'un lieu spécifique ou les
témoins d'un événement particulier. A travers différents récits, grâce aux dispositifs de ses installations, Esther Shalev-Gerz crée de nouveaux biais pour aborder les questions de souvenir, de mémoire, de témoignage et de rapport à l'histoire. La rétrospective lausannoise offre un vaste panorama de l'œuvre de l'artiste à travers ses installations vidéo, ses photographies et ses projets dans l'espace public. Curatrice : Nicole Schweizer, conservatrice
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Esther Shalev-Gerz. Between Telling and Listening Born in Lithuania, raised in Israel and living in Paris, Esther Shalev-Gerz has developed her artistic practice for more than twenty years around questions linked to the construction of memory, personal or collective. Her interpretation of history is solidly rooted in the present of its protagonists: most of her works are created in dialogue with the inhabitants of a specific place or the witnesses to a particular event. The Lausanne exhibition highlights the specific ways in which the artist deals with issues of knowledge, memory, history and testimony through the space of the installation. It brings together a large selection of videos, as well as slide projections, photographs and documentation of the site specific works, among them numerous projects for memorials and community based projects. Curator : Nicole Schweizer
Charles Fréger. Wilder Mann
Galerie TH13, Berne, 14.09.2012 - 12.01.2013 ; vernissage 13.09., 18h Passionné par les groupes sociaux et leurs uniformes, Charles Fréger élargit sa recherche photographique à la figure du sauvage déclinée dans de nombreuses communautés en Europe. TH13 accueille une sélection de ces portraits contemporains évocateurs de rites ancestraux. Wilder Mann – l'homme sauvage – est le résultat d'une quête, à la rencontre d'une cinquantaine de communautés dans dix-huit pays d'Europe. Toutes perpétuent une tradition de costumes associant fourrures, accessoires et attributs d'animaux indigènes. Des Babugeri de Bulgarie aux Busos hongrois, des Arapides de Grèce aux Strohbären allemands, chacun de ces personnages
incarne une vision de l'homme sauvage dans ses particularismes culturels
locaux. Après avoir travaillé sur des groupes de jockeys, majorettes, légionnaires, lutteurs de sumo tous caractérisés par un même uniforme au sein du collectif, le photographe français, diplômé des Beaux-Arts de Rouen (France), se penche ici sur une communauté bien plus large et protéiforme. « Au-delà des carnavals et du folklore, c'était la communauté des hommes bruts que je voulais représenter », précise-t-il. En effet, ces portraits laissent transparaître la part d'animalité entretenue par l'homme, ainsi que son rapport au monde naturel. Pour Paul Cottin, commissaire de l'exposition à TH13, le costume du Wilder Mann permet à chacun, " en prenant l'apparence du monstre, du sauvage, de replacer l'Autre à l'intérieur de soi ". Charles Fréger remet l'individu face à ses peurs, grâce à un traitement de l'image qui uniformise cette série dense et multiple : usage du flash qui dégage la silhouette de son environnement, attention particulière au paysage dans lequel s'insère le modèle. Publication : Wilder Mann fait l'objet d'un bel ouvrage publié chez Thames &
Hudson. Curateur / curator : Paul Cottin Wilder Mann is the new series by Charles Fréger, taken in 2010 and 2011 across eighteen European countries, from Finland to Greece. On the trail of the "wild man" and his reemergence, Charles Fréger went in search of "Phenomena", zoic creations that reflect the primitive form of religions and their reinterpretation in pagan rituals of fertility, sexuality, death and rebirth. Bears, boars, goats, demons and other horned, hairy beasts: Fréger catalogues these "phenomena" of the transformation of man into wild beast and glorifies them in his photographs. Half anthropology, half photojournalism, Wilder Mann is an archive of antiquity and the customs whose original traces have been lost, a review of traditional cultures from the Middle and Neolithic Ages. It's a monumental work of anthropological research: carnivals, winter festivities,
fertilization rituals, New Year, Epiphany.some appropriations from other cultures, others not. Certain groups can have an "extremely touristy air" while others are closed off. The study of the mythology of the wild man "is infinite".
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Faced with the "abuse of the real" of our modern world and the artifice of its imagos, Charles Fréger returns with Wilder Mann to a "Degree zero" of representation and offers us an instinctual, brute authenticity through this marvelous, animist voyage. Taken across Europe, Fréger continues his work in areas across the world. [.] Séverine Morel
Peter Olpe - Out of focus
Musée suisse de l'appareil photographique, 08.09.2012 - 13.01.2013 ; vernissage 08.09. En 2009, Peter Olpe, designer et graphiste de Bâle, homme d'images aux
multiples facettes, arrivait au terme de sa carrière d'enseignant et de directeur
adjoint de la Schule für Gestaltung de Bâle. Souhaitant réorienter ses activités professionnelles, il cherchait un lieu idoine et a sollicité notre institution pour y déposer le fruit de ses nombreux travaux autour de la photographie au sténopé: une collection de plus de 80 appareils qu'il a conçus et fabriqués au gré de ses expériences. L'appareil à sténopé où l'objectif est remplacé par un trou minuscule n'est pas ici un objet industriel mais une pure création en totale osmose avec les images qu'il produit. Ces boîtes, véritables modèles réduits d'architecture, parfois équipées de plusieurs sténopés tel un bâtiment aux multiples fenêtres conservent la trace de la lumière au sein des espaces ainsi créés. Chaque boîte est conçue pour une intention bien précise, voire pour la lumière d'un lieu choisi. Le projet d'une exposition accompagnée d'une publication au moment du don de cet ensemble prit aussitôt corps. Elargissant le propos, Peter Olpe a confié ses boîtes à capter la lumière à divers artistes photographes qui nous livrent chacun les fruits de cette rencontre. Ils sont plus d'une trentaine à avoir relevé ce
Le Musée suisse de l'appareil photographique dont la vocation première est de présenter l'outil du photographe, mais aussi son utilisateur et les images que produit ce couple homme et machine, se réjouit tout particulièrement de faire découvrir à son public l'extraordinaire travail de Peter Olpe, ensemble d'une esthétique et d'une cohérence remarquables qui occupe une place bien particulière dans le paysage photographique suisse, et qui n'a que rarement été montré en Suisse romande. Publication : un superbe catalogue très complet publié par Verlag Niggli AG, éditeur de livres d'art et d'architecture, accompagne l'exposition. Evénement dans le cadre du Festival Images. Le MSAP - Musée suisse de l'appareil photographique est membre collectif de
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Constuire l'image : Le Corbusier et la photographie
Musée des beaux-arts, La Chaux-de-Fonds, 30.09. - 13.01.2013 ; vernissage 29.09. L'exposition, créée en étroite collaboration avec la Fondation Le Corbusier à Paris, est sans conteste l'événement phare de l'ensemble des manifestations consacrées à l'architecte Le Corbusier en 2012 à La Chaux-de-Fonds. Le Corbusier a rapidement saisi l'efficacité démonstrative et promotionnelle de la photographie. Durant toute sa vie, il a fait de l'image des usages différenciés : les voyages ont été l'occasion de réunir de nombreux documents d'une extrême
richesse qu'il a utilisés dans son travail d'architecte, d'urbaniste, de théoricien et de plasticien. Il s'est ensuite servi d'un vaste répertoire iconographique pour illustrer ses écrits et ses expositions. Enfin, il a construit son image sur et à l'aide du travail de plusieurs photographes renommés. A sa façon, cette exposition sera un voyage. Six étapes principales sont identifiées, comme autant de moments qui donnent à voir les diverses facettes de Le Corbusier et les aspects multiformes de son héritage construit et théorique. Si la photographie est l'invitée d'honneur de l'exposition, des objets et oeuvres de Le Corbusier – peintures, sculptures, mobilier, livres, caméras et appareils photographiques – viendront la compléter par une mise en scène appropriée et adaptée à la thématique. Le comité curatorial, constitué des spécialistes français, anglais, belge et suisses de Le Corbusier, est responsable du contenu de l'exposition. Cette dernière est conçue comme itinérante et le
partenariat avec d'autres institutions muséales est en cours de négociation. Dans la section intitulée L'architecture de le Corbusier dans la photographie contemporaine, conçue par Jean-Christophe Blaser, on découvre des photographes contemporains et internationaux dont les oeuvres relèvent l'importance du temps qui sépare le modernisme de la période contemporaine tels qu'Olivo Barbieri, Stéphane Couturier, Cemal Emden, Thomas Flechtner, Matthieu Gafsou, Guido Guidi, Jean-Michel Landecy, Alexei Naroditsky, Daniel Schwarz et Hiroshi Sugimoto. Commissaire générale : Lada Umstätter, conservatrice du Musée des beaux-arts, assistée par Sophie Vantieghem. Commissaires scientifiques : Tim Benton (Londres), Jean-Christophe Blaser (Musée de l'Elysée, Lausanne), Arthur Rüegg (Zurich), Catherine de Smet (Paris), Klaus Spechtenhauser (Zurich) Matthieu Gafsou est membre de NEAR, Jean-Christophe Blaser est membre d'honneur.
Young People - Set 9 from the Collection of Fotomuseum Winterthur
Fotomuseum Winterthur, 08.09. - 10.02.2013 ; opening : 07.09., 18h Avec : Nobuyoshi Araki, David Armstrong, Nathan Beck, Sabrina Biro, Beni Bischof, Daniele Buetti, Larry Clark, JH Engström, Michel François, Ilse Frech, Julian Germain, Nan Goldin, Paul Graham, Roland Iselin, Ari Marcopoulos, Pietro Mattioli, Boris Mikhailov, Anne Morgenstern, Daid Moriyama, Taiyo Onorato/Nico Krebs, Suzanne Opton, Helena Påls, Walter Pfeiffer, Pipilotti Rist, Maya Rochat, Viviane Sassen, Rico Scagliola/Michael Meier, Paul Mpagi Sepuya, Alec Soth, and Tobias Zielony. Growing up is a time of self-searching. Who am I and who do I want to be? It is a time of trying to ground oneself in the world and build a relationship with one's
own persona. Each individual must personally undergo the experience of
transition from a protected childhood into a social system of relationships and responsibility, finding one's role in group dynamics, identifying, and testing possibilities and boundaries. Artistic photography has repeatedly examined this phase of life, from at least two different perspectives. One is the viewpoint of actual experience – a young adult who shares the lives of the protagonists with whom he or she is involved (not only as a photographer), such as Larry Clark and Nan Goldin earlier, or Maya Rochat and Rico Scagliola/Michael Meier today. Then there is the adult perspective on the phenomena of youth, which takes a different form of expression due to a certain distance and life experience. Images of youth also represent a confrontation with one's own story, with personal
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successes and defeats, whether as present experiences or reflections on the past. The exhibition Young People – Set 9 from the Collection of Fotomuseum Winterthur explores these questions in life. Artistic positions from five decades show that growing up is still influenced by private as well as social expectations. Moments of transgression, of protest, and experiences with drugs and alcohol are reactions that can be as little ignored as the (sometimes) relentless quest for sexual encounters, or the ongoing search for established models of living, and for possible approaches to the future. A central element of the exhibition is the ten-channel video by young Swiss talents Rico Scagliola & Michael Meier, titled Double Extension Beauty Tubes (2008-2010). Over three years, the artist duo documented so-called Emos (referring to the English adjective "emotional"), a contemporary youth movement
in this era marked by social media such as Facebook. In its scope and ambition,
their project is comparable with Nan Goldin's famous slide projection The Ballad of Sexual Dependency, which signaled the artist's artistic breakthrough in the early 1980s. In addition to international photographers such as Paul Graham, Nobuyoshi Araki, and Alec Soth, other Swiss artists as well play a significant role in the presentation. Well-known artists such as Daniele Buetti, Walter Pfeiffer, and Pipilotti Rist are brought together with much younger artists such as Beni Bischof, Anne Morgenstern, Taiyo Onorato/Nico Krebs, and Maya Rochat, who offer contemporary insights into today's youth culture through staged as well as documentary photographic works. Curator : Thomas Seelig, curator of the collection at Fotomuseum Winterthur.
Publication : the brochure Young People features an introductory essay by Terry Castle as well as short texts on all participating artists. Fotomuseum Winterthur is a collective member of NEAR.
Josh Fassbind. Visages de Genève
Maison Tavel, Genève, 21.09.2012 - 24.02.2013 Genève est un melting pot au coeur de l'Europe. La présence de nombreuses organisations et sociétés internationales ainsi que la qualité de vie poussent chaque année de nombreux étrangers à s'installer dans la ville du bout du lac. Ces habitants, venus des quatre coins du monde, donnent à Genève ce caractère si particulier de ville internationale. Josh Fassbind a voulu rencontrer ces Genevois de passage ou d'adoption pour découvrir leurs visions de sa ville natale. Pour chaque photographie, il a demandé aux participants de poser dans
leur endroit préféré, et de décrire leur expérience de la ville en un mot. Visages
de Genève est un travail de découverte et de partage autour d'un lieu de vie commun, un travail sur la multiculturalité qui caractérise notre ville. Faces of Geneva Geneva is a melting pot at the heart of Europe. The presence of numerous international organisations and companies as well as the standard of living encourage large numbers of people from other countries every year to move to the city at the end of the lake. These residents from the four corners of the globe give Geneva its special character as an international city. Josh Fassbind wanted to meet these Genevans in transit or by adoption in order to reveal their visions of his native city. For each photograph, he asked the participants to pose in their favourite part of the city or of the canton and to describe their experience of the
city in a single word. Faces of Geneva is a process of discovery and sharing on the theme of a common place of residence, a body of work on the multiculturalism that characterises our city.
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APPELS, CONCOURS / AWARDS & CALLS
Meeting Day et Lectures de portfolio
Organisé par les Journées photographiques de Bienne Ecole d'Arts Visuels Berne et Bienne, 21 rue de la Gabelle, Bienne, 08.09.2012, 11h-17h Pour la première fois, les Journées photographiques de Bienne organisent une journée de lectures de portfolio, durant laquelle vous aurez l'occasion exceptionnelle de pouvoir présenter vos travaux photographiques à différents professionnels de la photographie suisses et internationaux. Liste des lecteurs: Olivia Arthur, Agence Magnum Photos, Paris
Jörg Bader, directeur, Centre de la Photographie, Genève
Sarah Carp, photographe, Membre Focale, Association pour la photographie, Nyon Jean-Christophe Godet, directeur Guernsey Photography Festival, Guernsey Walter Keller, éditeur, curateur, écrivain et galeriste, Zurich Daniel Mueller, directeur PhotoforumPasquArt, Bienne Richard Petit, photographe, sélectionneur Voies Off Arles Yasmin Reggad, directrice, curatrice Photo-Festivals / Foto-Festivals Markus Schürpf, directeur photo-ch.ch, Berne Marta Szymanska, directrice artistique, Fotofestiwal, International Festival of Photography, Lodz, Pologne Inscription : Le jour même dans la mesure des places disponibles. Les inscriptions se font par ordre d'arrivée. Les lectures durent de 11h à 13h, puis de 14h à 17h, à chaque fois 20 minutes. Prix d'inscription : 100.- pour la journée ; 10.- pour un lecteur.
Meeting Day and Portfolio Review For the first time, the Biel/Bienne Festival of Photography organises a MEETING DAY with Portfolio Review. You'll have the exceptional occasion to present your works to different international and national professionals. This day will also be a moment of meeting with the photographers of the 16th edition of the Biel/Bienne Festival of Photography and with the public : you can take with you a portfolio we can display on a special table. You can enrol for one or more or all reviewers. It is also possible do register on the 8th September, if there is some places left. First come first served.Fee : CHF 100.- (all day) / 10.- (one meeting). List of the Porfolio Reviewers: Olivia Arthur, photographer, Magnum Photos Agency, Paris Jörg Bader, director, Centre de la Photographie, Geneva Sarah Carp, photographer, Member Focale, Association for photography, Nyon,
Jean-Christophe Godet, director Guernsey Photography Festival, Guernsey Walter Keller, editor, exhibition curator, writer and gallery owner, Zurich Daniel Mueller, director PhotoforumPasquArt, Biel/Bienne Richard Petit, photographer, selector at Voies Off Arles, France Yasmin Reggad, director, curator Photo-Festivals / Foto-Festivals Markus Schürpf, director photo-ch.ch, Berne Marta Szymanska, art director, Fotofestiwal, International Festival of Photography, Lodz, Poland
Festival Circulation(s) 2013
Frais / fee : € 5.- Prix / prize : exposition / exhibition
Délai / deadline : 20.09.2012 L'association Fetart lance la 3éme édition du Festival Circulation(s), Festival de la jeune photographie européenne qui se déroulera à Paris en février-mars 2013 à Paris. Le parrain de cette édition est François Cheval, Directeur du Musée Nicéphore Niépce. Dédié à la jeune photographie européenne, Circulation(s) a
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pour vocation de fédérer et de créer un réseau d'acteurs européens du monde de l'image partageant la même ambition que celle de Fetart : aider les jeunes photographes à s'insérer dans le monde professionnel. Cette nouvelle édition présentera un panorama représentatif de la nouvelle génération de photographes au travers d'expositions. Dans ce cadre, Fetart lance un appel à candidature européen pour sélectionner les 20 photographes qui participeront à Circulation(s) #3. Pas de thème défini. Règlement et inscription : Association Fetart is pleased to announce the 3rd edition of the festival Circulation(s), a young European photography festival which will take place in Paris in 2013 during 6 weeks in February-Mach. The current call for submissions is open to all European photographers or residing in Europe in their early career
as artists. The photographers will be selected based on the quality of their artistic
practice and the relevance of their work. There is no theme and freestanding photographic installations are approved. About 20 photographers representing a large panel of European photographers new generation will be selected to exhibit their works. Rules and sub
BOURSE 2012 – Arts Plastiques
Prix / Prize : CHF 40'000.- Délai / deadline: 28.09.2012 La Commission des Expositions de la Société des Arts de Genève attribue une/plusieurs bourse(s) à un/des artiste(s) actif(s) à Genève. Cette bourse d'une somme totale de Fr. 40 000.- est destinée à:
-l'aide à la réalisation future d'un projet en arts plastiques. -contribuer au financement en vue de la production d'œuvre. -l'aide au financement d'un atelier pour une durée max. de 2 ans. -l'aide à une publication future (livre d'artiste, monographie, catalogue). -l'aide en vue de séjours de formation hors de Genève. Les dossiers devront être remis au Secrétariat de la Société des Arts : Société des Arts de Genève, rue de l'Athénée 2, CH-1205 Genève,
Greenpeace Photo Award
Prix / Prizes : CHF 15'000.- & 10'000.-
Délai de vote / deadline to vote : 30.09.2012
En collaboration avec le magazine Du, Greenpeace Suisse a lancé un concours de photos. L'organisation a sélectionné et invité divers photographes domiciliés en Suisse à présenter leur vision, leurs questions et leurs impressions sur le sujet de l'environnement et de sa destruction. Vingt-et-un des trente photographes invités ont répondu présents et soumis un projet. Un jury, composé du musée photographique de Winterthur, de Greenpeace et de Du ont sélectionné cinq travaux, présentés sur le site web : Nathan Beck, Anne Gabriel-Jürgens, Flurina
Rothenberger, Jules Spinatsch, Peter Tillessen Vous déciderez quel projet photographique Greenpeace soutiendra. Le/la photographe choisi réalisera ensuite le projet et le magazine Du publiera ce travail. Le projet ayant obtenu le maximum de voix obtiendra le prix du public et 15'000 francs de la part de Greenpeace pour sa mise en oeuvre. En outre, le jury
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décernera un prix d'une valeur de 10'000 francs pour un travail qui sera également publié par le magazine Du. Après avoir voté, vous pourrez participer à la tombola de Greenpeace. Le 1er prix est une photo agrandie et dédicacée par le lauréat. Parmi les autres lots, il y aura 10 abonnements d'une année au magazine culturel Du ou 14 lampes de poche à énergie solaire Kibera. Lars Müller, Directeur photo de Du, est membre d'honneur de NEAR.
Prix Photoforum 2012
1er Prix : CHF 5'000.- 2e Prix : Leica X2 Délai / deadline: 15.10.2012 Prix Photoforum 2012 & SELECTION AUSWAHL. Coup d'envoi de la vingtième édition Destiné à l'encouragement des talents émergents, le Prix Photoforum fait partie des rendez-vous importants de la photographie en Suisse. Sa vingtième édition convie tous les adeptes de la discipline à soumettre un dossier de participation d'ici au 15 octobre 2012. A la clé, un prix en espèces d'un montant de CHF 5'000.- ainsi qu'une seconde récompense sous la forme d'une caméra de
marque prestigieuse. Une grande exposition collective réunira les meilleurs
travaux sélectionnés par le jury au PhotoforumPasquArt de Bienne à partir du 9 décembre 2012. Introduit en 1993, le Prix Photoforum a récompensé jusqu'ici 20 photographes suisses, dont un bon nombre connaissent actuellement de belles carrières. Il représente au niveau national l'une des distinctions significatives pour la promotion des nouveaux talents. Depuis son lancement, ce concours s'est établi comme l'un des tremplins appréciés des artistes photographes puisqu'il offre l'opportunité d'un encouragement financier important de même que celle de pouvoir figurer dans l'exposition d'envergure nationale qui réunit les meilleurs travaux sélectionnés sous le titre de SELECTION AUSWAHL.
Afin de favoriser une diversité de points de vue, le jury, formé par le comité de l'association du PhotoforumPaquArt, est complété chaque année par deux personnalités du monde de l'image. En 2012, le galeriste et commissaire d'exposition zurichois Walter Keller ainsi que le directeur du Centre de la photographie Genève Jörg Bader ont été invités à participer aux délibérations du jury. Depuis 2007, chaque travail est jugé sur la base d'un dossier de candidature comportant une brève note d'intention, des tirages de lecture et un curriculum vitae artistique. Le Prix Photoforum est une manifestation organisée par le PhotoforumPasquArt de Bienne. De forme associative et soutenue par des fonds publics et privés, cette institution représente l'un des lieux importants pour la mise en valeur de la photographie contemporaine en Suisse. Son programme d'expositions individuelles et thématiques met l'accent sur des propositions artistiques innovantes tout en favorisant l'expression des nouveaux talents. Le PhotoforumPasquArt est partenaire de CentrePasquArt de Bienne. Règlement et inscription : Reglement und Einschreibeformular
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7ème Prix Arte Laguna
Prix pour la photographie / Photography Prize : € 7'000.- Frais (1 à 5 oeuvres) / Fees (1 to 5 works) : € 50 - 225.- Délai / deadline : 08.11.2012 L'Association Culturelle MoCA (Modern Contemporary Art) lance la 7ème Édition du Prix International Arte Laguna (Venise, Italie) dont le but est la promotion et valorisation de l'art contemporain. La dotation totale est de 170'000 €. Le concours prévoit l'attribution de prix en espèces et d'autres opportunités pour
les artistes: résidences d'artistes, expositions personnelles et collectives dans les galeries, participation aux festivals internationaux et publication dans le catalogue. Le prix, sans limites d'âge et avec sujet libre, est partagé en 5 sections : peinture, sculpture, art photographique, vidéo art et performance, art virtuel. Les photographes de moins de 25 ans bénéficient d'une réduction des frais d'inscription et sont exposés au Romanian Institute of Venice ; les autres artistes sont exposés à l'Arsenal. Jury : Curateur du Prix : Igor Zanti (Italie, Critique d'art) Jurés : Umberto Angelini (Italie, Directeur Festival Uovo) Gabriella Belli (Italie, Directrice Musées Municipal de Venise)
Adam Budak (Etats-Units, Curateur, Hirshhorn Museum & Sculpture Garden, Washington) Lina Lazaar (Grande-Bretagne, Spécialiste Art Contemporain International, Sotheby's) Cecilia Freschini (Cine, Fondatrice Lab-Yit) Kanchi Mehta (Inde, Chef-Conservatrice, Chameleon Art Projects et critique, Art Flash) Mario Gerosa (Italie, Rédacteur en chef de AD, Conservateur de digital art) Sabine Schaschl (Suisse, Directrice et Conservatrice, Kunsthaus, Bâse) Felix Schöber (Allemande, Conservateur indépendant) Claudia Zanfi (Italie, Historienne d'art et Directrice culturelle)
The Arte Laguna prize reopens the applications for artists from all over the world, putting up cash prizes, art residencies, personal exhibitions in galleries, collaborations with companies and participation in festivals, for a global value of 170',000 Euros. Finalists exhibition: Arsenale of Venice. Under 25 exhibition: Romanian Institute of Venice. Jury: Prize Curator: Igor Zanti - Italy, critic and art curator Umberto Angelini - Italy, Director of Festival Uovo Gabriella Belli -Italy, Director of Musei Civici of Venice Adam Budak - USA, Curator of Hirshhorn Museum and Sculpture Garden of Washington Cecilia Freschini - China, Founder of Lab-Yit Mario Gerosa - Italy, Editor-in-chief of AD, Digital Art Curator
Lina Lazaar - Great Britain, Expert in International Contemporary Art for Sotheby's Kanchi Mehta - India, Founder and Chief Curator of Chameleon Art Projects & and India Editor for Flash Art Sabine Schaschl - Switzerland, Director and Curator of Kunsthaus Baselland Felix Schöber - Germany, Indipendent curator Claudia Zanfi - Italy, Art Historian, Cultural Manager Rules :
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PARTENAIRES DE NEAR / NEAR PARTNERS
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NEXT - NEWSLETTER
Editée par l'association NEAR, association suisse pour la photographie contemporaine, NEXT est une newsletter mensuelle qui vous offre une vision d'ensemble de l'actualité de la photographie en Suisse : événements, expositions, publications, festivals, prix internationaux… Vous y trouvez également des informations sur les activités de NEAR et sur ses membres.
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Edited by NEAR, swiss association for contemporary photography, NEXT is a monthly newsletter of information concerning photography in Switzerland : events, exhibitions, publications, festivals, international awards. You will also find information about activities organized by NEAR and about its members.
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NEAR +++ swiss association for contemporary photography +++
NEXT 43_SEPTEMBER 12_P42
Excellente lecture !
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EVENEMENTS / EVENTS
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EXPOSITIONS / EXHIBITIONS
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NOUVELLES EXPOSITIONS Titre
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FORMATION / EDUCATION
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Source: http://near.li/html/images/next/next43_september12.pdf
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