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Vol7no2.p65


Volume 7, numéro 2 Printemps 2007
Le Centre familial de Granby… à Roxton Pond F ondé en 1953 par quelques catholi- l'aménagement d'une plage, d'emplacements de paroissiens sans moyens financiers.
ques de la jeune paroisse ouvrière de camping et d'aires de jeux, ainsi que la cons- Mais c'était sans compter l'esprit de coo- Saint-Joseph, qui étaient guidés par truction de nombreux chalets et de deux res- pération qui animait toute la région à cette leur curé, Joseph Poitevin, dans le but d'offrir taurants, semble hors de portée d'un groupe époque et la détermination des bénévoles aux familles de condition mo- impliqués, Philippe Rodri- deste un endroit où se divertir gue, Denis Gingras, Laurio et profiter des joies du camping Racine et combien d'autres.
et de la baignade, le Centre fa- Dans le même esprit d'al- milial de Granby fait rapide- truisme, l'arpentage du ter- ment du lac de Roxton Pond rain et la réalisation du plan un des endroits les plus connus d'aménagement seront réali- et les plus courus en région. Cer- sés gratuitement par l'arpen- taines fins de semaine, jusqu'à teur Jean-Marie Jodoin et l'ar- 1 500 voitures par jour, en un chitecte Paul-O. Trépanier.
flot ininterrompu, se pressent Or, malgré tous les ef- vers la plage familiale, comme forts déployés et son indénia- on la nomme à cette époque.
ble succès, le Centre familial La fondation du Centre fa- de Granby n'arrivera jamais à milial de Granby, un organisme atteindre l'ensemble de ses sans but lucratif, s'inscrit dans objectifs de départ, et ce, es- le contexte d'une vague mora- sentiellement par manque de lisatrice qui, à partir de 1953, moyens financiers. En effet, déferle sur les États-Unis et le La « plage familiale » à Roxton Pond.
les droits d'entrée, les mon- Québec, entraînant dans son C'est en 1955 que, devenu trop important pour se limiter aux seuls
tants tirés de la location de ter- sillage les principales associa- résidants de la paroisse Saint-Joseph, le Centre familial de Granby
rains et une subvention an- tions catholiques de Granby.
ouvre ses portes à l'ensemble de la population de la ville.
nuelle de 500 $ versée par le Dans le cas qui nous occupe, (Fonds La Voix de l'Est, SHHY) député provincial de Shefford, c'est la famille, ce pilier de la Armand Russell, couvrent à société canadienne-française, que le Centre fa- peine le coût des infrastructures indispen- milial veut protéger des assauts perfides de la sables au bon fonctionnement du projet.
modernité. Un texte intitulé Le Centre familial Au cours des étés 1955 à 1958, par exem- de Granby Inc. Son origine, son but, ses projets, ple, il a fallu extraire des tonnes de terre paru en 1958, est sans équivoque à cet égard.
boueuse du lac et y ajouter de grandes quan- Aujourd'hui que « les mœurs se sont relâ- tités de sable pour créer la plage et procéder chées », y lit-on, que « les grills, les drive-in, à la construction d'un restaurant et de toi- les plages publiques, les salles de danse, les lettes pour remplacer les « bécosses » des excursions en auto » sont une menace cons- premières années. En 1958, l'aménagement tante au maintien des bonnes mœurs, « les d'un stationnement exige 12 000 $. Au fil forces du bien doivent lutter plus que jamais des ans, des douches, un terrain de jeu et contre les forces du mal déchaînées » et faire 150 tables s'ajouteront à l'équipement du front commun contre les « pires agents du Centre familial et augmenteront d'autant vice qu'on ait jamais vus ». En conséquence, les dépenses d'entretien. Aussi, lorsque la il faut que les heures de loisirs familiaux ne clientèle qui fréquente le lac de Roxton com- soient plus « des heures perdues, mais des mence à diminuer, au milieu des années heures de repos efficace, de récréation saine, 1970, la situation financière de l'organisme de loisirs chrétiens ». Ces principes affirmés, se dégrade-t-elle rapidement. En 1987, de c'est sans surprise qu'on apprend que le noyau Au centre, M. Armand Russell, député de
guerre lasse, l'emplacement est cédé pour fondateur du Centre familial de Granby est l'Union nationale dans Shefford,
un dollar à la Fondation Roger Talbot, met- composé de « jeunes familles inquiètes de remet un octroi de 500 $ au
tant ainsi un terme à une expérience com- l'avenir moral de leurs enfants ».
Centre familial de Granby. Il est entouré
munautaire originale, vestige d'une époque Au premier abord, la réalisation d'un du trésorier Laurio Racine et
où l'entraide suppléait l'État dans l'organi- projet qui comprend l'achat, pour 6 000 $, du président Louis-Philippe Rodrigue.
sation des loisirs publics.
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d'un terrain d'une cinquantaine d'acres, (Fonds La Voix de l'Est, SHHY) Mario Gendron Edward Harvey et la tragédie de 1869 Il est souvent fait mention de l'écroulement du pont de la rue Principale de Granby, survenu lors de la crue des eaux, au printemps de 1869, causant la mort de onze personnes. Récemment, la découverte d'un article, publié en 1932 dans le Granby Leader Mail, qui rapporte les souvenirs d'Edward Harvey, un des témoins de la tragédie, nous a permis d'en savoir un peu plus sur les tristes circonstances qui ont entouré la plus importante catastrophe de l'histoire de Granby. E n cette fin d'après-midi du mercredi reconnu pour être un excellent nageur. Or, 21 avril 1869, c'est pour contem- malgré les efforts désespérés qu'il déploie, le pler les forces de la nature en furie fort courant le projette par-dessus le barrage que les invitées du tea party de madame Miner, du moulin et il se noie dans un remous causé l'épouse de l'industriel Stephen Miner, quit- par la présence de rochers. Son corps et ceux tent la résidence de la rue Mountain pour se de trois autres personnes seront repêchés au rendre sur le pont, sans se douter du danger même endroit le lendemain.
qui les attend. Au même moment, Edward Pendant quatre jours, les volontaires re- Harvey, notre témoin privilégié, s'apprête à re- cherchent les corps des disparus sous les rési- joindre quelques-uns de ses amis, déjà rendus dus d'écorce de pruche de la tannerie Miner, qui à la rivière, mais sa mère l'appelle pour le repas depuis des années s'accumulent sur les berges du soir. Juste avant d'entrer chez lui, le jeune de la rivière Yamaska, de la rue Mountain jus- homme entend un énorme fracas et, se retour- qu'à la sortie ouest du village. Dix des victimes nant, il aperçoit un nuage de poussière qui sont retrouvées lors de ces recherches, mais il s'élève de l'endroit où était réuni un groupe de faudra attendre au mois de juillet suivant, lors curieux. Le pont venait de s'écrouler. Alertés de la reconstruction du moulin à scie, près de la par le fracas, plusieurs citoyens se précipitent rue Saint-Charles, pour retrouver le corps de la sur les lieux, emportant des câbles pour se- petite Maria Augusta Bradford, âgée de huit ans, courir les victimes. Sauf pour un jeune gar- enseveli sous la boue.
çon du nom de Rousseau, suspendu à une Au cours de la nuit qui a suivi la tragédie, poutre par ses vêtements et rescapé à temps, le reste de la charpente du pont s'est effondrée.
les onze autres personnes présentes sur le Ironie du sort, c'est plutôt pour le pont Irwin pont au moment de la catastrophe périssent (rue de la Gare) que les autorités municipales Une illustration du pont qui a vraisem-
noyées. Parmi les victimes, on trouve l'ancien blablement remplacé celui de 1869.
maire de Granby, Patrick Hackett, pourtant Richard Racine (BNQ, Canadian Illustrated News, 17 mars 1883) Connaissez-vous votre histoire régionale ? Rallye histoRique 1- Désignée comme chef-lieu du comté de mort au cours de … Shefford en 1843, Waterloo obtient son incor- a) La guerre 1914-1918 poration municipale en 1867. En quelle année c) La guerre des Boxers obtient-elle son statut de ville? 9- En 1925, Frank Farnsworth, électricien à Granby, inventa un système de sécurité publi- 2- En quelle année la paroisse de Sainte-Cécile- que. Quel est-il? de-Milton a-t-elle été fondée ? a) Le système d'alarme b) Les feux de circula- tion c) Les barrières électriques pour passage à 3- Sous quel toponyme désignait-on l'agglo- mération de Saint-Alphonse avant la forma- 10- En quelle année la ville de Bromont fut- tion de la paroisse, en 1875 ? a) Canrobert b) Clarina 4- À quel groupe ethnique doit-on la construc- Dimanche, le 23 septembre
tion de la première église catholique de Saint- Réponses page 4
Joachim-de-Shefford ? a) Les Canadiens français 35 $ par voiture
2007 Société d'histoire de la Haute-Yamaska Inscription à 12 h
5- À qui a-t-on concédé le canton de Shefford, 135, rue Principale Départ à l'arrière du Palace,
Granby (Québec) J2G 2V1 135, rue Principale, Granby
Téléphone : (450) 372-4500 Site Internet : http://www.shhy.org 6- Avant 1861, sous quel nom désignait-on Courriel : [email protected] l'agglomération de Warden ? ISBN 2-9807338-1-4 b) Knowlton Falls Heures d'ouverture : 7- Quel nom donne-t-on au cours d'eau lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9 h à 17 h qui traverse le village de Roxton Pond ? mercredi de 9 h à 21 h.
a) Rivière Noire b) Rivière de Roxton Carte de membre : 25 $ Fondation de la Société d'his- c) Ruisseau Mawcook Volume 7, numéro 2 / Printemps 2007 / Société d'histoire de la Haute-Yamaska / Page 2
Frais de recherche pour les non-membres : 5 $ toire de la Haute-Yamaska 8- À Granby, le monument Latimer du parc pour la journée.
Victoria fut érigé à la mémoire d'un soldat


Histoire de la Société d'histoire : renouveau et consolidation C omme nous le soulignions dans le Bagordo se fait aussi sentir dans le dossier de Benoît Lapierre, qui en est le directeur général précédent numéro de L'historien ré- la prise en charge de la Maison Vittie par la de 1978 à 1985.
gional, la Société historique du comté SHCS, une résidence de la rue Dufferin dont Johanne Rochon de Shefford (SHCS) ne donne plus signe de la Ville hérite par testament en 1975. Ainsi, vie à partir de 1969. De fait, elle demeurera ayant refusé que la bibliothèque municipale y sous respiration artificielle jusqu'à ce qu'un pe- soit aménagée à cause de l'exiguïté des lieux, tit groupe de passionnés, Denis Cloutier en Bagordo n'hésite pas à suggérer que le legs tête, entreprenne de la réanimer, en 1974.
d'Alice Laurin-Vittie soit confié aux Un mois après qu'une première réunion, soins de la SHCS, pour être transformé, tenue en octobre, n'ait attiré que cinq person- selon les vœux de la donatrice, en une nes, l'assemblée annuelle de la SHCS constitue bibliothèque pour la communauté an- un véritable succès avec une trentaine de parti- glophone, avec une section consacrée à cipants. Le président élu, Denis Cloutier, émet l'histoire et la géographie.
alors le vœu d'acquérir un local afin d'y établir C'est en août 1976 que la SHCS ob- un dépôt d'archives et un musée ; il souhaite tient officiellement la gérance de la Mai- aussi pouvoir publier annuellement le résultat son Vittie, l'ouverture des nouveaux lo- de recherches historiques. Son premier appel caux ayant lieu le 10 janvier de l'année est rapidement entendu : en mars 1975, la suivante. Peu après que les livres eurent Commission scolaire accepte de prêter à la SHCS été transférés de la bibliothèque munici- les locaux inutilisés de l'ancienne pale aux nouveaux locaux, résidence des Frères du Sacré- et que les documents accumu- Cœur, près de l'école Saint- lés par Denis Cloutier y furent Eugène. Ce geste d'ouverture déposés, le conseil d'adminis- Dans la seconde moitié des années 1970, la
encourage Denis Cloutier à tration de l'organisme appre- Société historique du comté de Shefford
poursuivre sa recherche de do- nait avec bonheur l'intention de tient plusieurs expositions thématiques qui
cuments historiques sur la ré- la Ville de lui accorder une sub- portent, entre autres choses, sur le mobi-
gion auprès des bibliothèques, vention annuelle destinée à lier de chambre et de cuisine au XIXe siè-
des centre d'archives gouverne- payer le salaire d'un employé cle, l'évolution des appareils téléphoniques,
mentaux et du public. Parallè- permanent et à couvrir les dé- la bicyclette à travers les âges, le scoutisme
l e m e n t , le vice-président penses de fonctionnement de et même l'artisanat traditionnel. Au cours
Claude Courtemanche tente la Maison Vittie. En posant ce de ces années, la Semaine du patrimoine
d'inciter la population à prêter geste, l'administration du est particulièrement appréciée du public ;
ou donner des objets anciens maire Paul-O. Trépanier éta- danse, chant et encan y sont à l'honneur.
pour l'ouverture éventuelle blissait les fondements sur les- d'un musée.
quels allait se construire la So- La Maison Vittie, siège
Sans l'ombre d'un doute, ciété d'histoire telle qu'on la social de la Société
l'aide des autorités municipales d'histoire de 1976 à 1998.
de Granby a grandement con- S'il faut souligner l'apport tribué à la renaissance de la primordial de Granby dans le SHCS. Cet appui, on le doit surtout à l'in- développement de la Société historique, on ne fluence de Constant Bagordo, bibliothécaire à doit pas omettre la contribution des gouver- la Ville de Granby et membre de la Société his- nements provincial et fédéral qui, par l'entre- torique depuis sa fondation, qui intercède mise de divers programmes d'emploi, ont auprès des instances municipales pour qu'elles permis la réalisation de nombreux projets : Le conseil d'administration
fournissent à l'organisme « certaines vieilles organisation de la bibliothèque, incluant la sec- de la SHCS de 1978. Maurice Campbell, Denis
pièces d'ameublement de bureau », de même tion généalogique, animation et mise en place Cloutier, président, Richard Racine, Mary
qu'une subvention prélevée à même le budget d'expositions thématiques, reproduction sur Sicard, Yvette Drouin, Suzanne Ballard,
de la bibliothèque municipale. Constant microfilms de documents d'archives, dont les Lilianne Racicot et Vivianne Bienvenue
Bagordo accompagne sa demande de ce com- procès-verbaux des municipalités et le vieux mentaire : « Personnellement j'ai pu constater cadastre du comté de Shefford, inventaire pho- que ce nouveau président [Denis Cloutier] est tographique de toutes les maisons de la ville très qualifié pour mener à bon port cet orga- de Granby, classification du matériel d'exposi- nisme ». Non seulement le conseil municipal tion conservé dans les locaux de la Commis- acquiesce-t-il à la requête de son bibliothécaire, sion scolaire, pour ne nommer que les princi- mais il le nomme délégué de la Ville auprès de paux. Les premiers employés permanents à la Société historique. À partir de moment, cette veiller à la coordination de tous ces projets, dernière bénéficiera d'une subvention de même qu'à l'administration et à l'ani- annuelle de 500 $ et pourra conserver mation de la Maison Vittie, sont Jocelyn À gauche, Benoît Lapierre,
dans ses locaux les livres d'histoire Favreau et Benoît Houle, au cours des an- directeur-général, de 1978 à 1985,
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de la bibliothèque municipale.
nées 1977 et 1978, suivis par un des piliers et un donateur.
L'influence de Constant du renouveau de la Société historique,


Albert Viau et la Bonne chanson Parmi les fonds d'archives conservés par la Société d'histoire de la Haute-Yamaska, il y a celui du chanteur Albert Viau dont la carrière est intimement liée au courant musical de la Bonne chanson, dans les années 1940-1950. Le fonds comprend, entre autres pièces, la majeure partie de sa discographie, des enregistrements inédits de pièces interprétées dans le cadre de l'émission Le Réveil rural, la plupart des partitions et arrangements utilisés lors de concerts et d'émissions de radio ainsi que la collection complète des partitions de la Bonne chanson.
N é à Montréal le 6 novembre 1910, Charles Gounod. Quelques mois plus tard, il l'amène aussi à enregistrer, seul ou avec Fran- Albert Viau s'initie à la musique dès donne un récital au poste CKAC mais, peu sûr çois Brunet et Jules Jacob, une centaine de titres l'âge de huit ans. Il de lui, il préfère se retirer quel- sur étiquette Bluebird, accompagné, la plupart étudie le piano avec Arthur ques années pour perfection- du temps, par le pianiste Roland Van de Goor.
Caron, son futur beau-père, ner son art. En 1934, il fait la Parallèlement à sa carrière de chanteur, Viau qui le présente au Conserva- rencontre de Paul-Émile traduit, arrange et compose, de 1948 à 1971, toire Royal, d'où il ressort di- Corbeil qui le prend dans son quelque 1500 annonces publicitaires pour la plômé, en 1925, avec grande quatuor vocal, les Grenadiers radio et la télévision, tout en dirigeant plu- distinction. Son professeur Impériaux. Albert Viau en- sieurs ensembles vocaux – les Bouts en train, l'ayant entendu chanter, il l'en- treprend alors une carrière ra- les Harmonistes, le Quatuor 1900 – et des cho- courage à développer son ta- diophonique d'une vingtaine rales mixtes – les Chanteurs Modernes, les lent pour l'art vocal auprès de d'années, entrecoupée de grands maîtres comme Vic- tournées au Canada et en Dès son entrée sur la scène profession- tor Brault, de la Canadian nelle, Albert Viau est préoccupé par la for- Opera Company, Arthur mation des chanteurs et offre des cours par- Laurendeau, maître de cha- ticuliers de chant dans ses studios de Mon- pelle à la basilique de Mon- tréal et de Ville Saint-Laurent. Alors que sa tréal et Dom Georges Mer- carrière commence à décliner, cet intérêt pour cure, de Saint-Benoît-du-Lac.
la pédagogie lui permet, en 1965, de devenir Cette formation se poursui- Albert Viau
Granby –. La re- professeur de musique à la Commission des vra jusqu'en 1943.
écoles catholiques de Montréal. Il occupera Encouragé par Victor Brault, le baryton teur vient principale- ce poste jusqu'à sa retraite définitive du fait une première apparition publique au ment de sa participa- monde de la musique, en 1986. Avec son Lowes, en 1931, aux côtés de Lionel Donais tion régulière comme décès, survenu le 27 juin 2001, c'est l'inter- et des chanteurs du Metropolitan Opera de soliste aux émissions Le prète de l'indicatif musical de l'émission Le New York dans l'opérette Roméo et Juliette, de Réveil rural et Le quart Chapelet en famille, une initiative du cardinal d'heure de la Bonne chanson. Sa collaboration à Paul-Émile Léger, qui disparaît.
l'œuvre de l'abbé Charles-Émile Gadbois Richard Racine Circuits touristiques et histoire ré-
tons de l'occasion pour inviter toute la popu- cours des décennies 1940 et 1950. Le fonds est gionale marchent de pair au cours de la sai-
lation régionale à parcourir les rues de Water- composé d'un grand nombre d'enregistre- son estivale. La Société d'histoire ne peut que loo afin d'en découvrir les richesses patrimo- ments, de photographies et d'affiches.
s'en réjouir, d'autant plus que ses écrits, ses niales et à se rendre à la Maison de la culture, où Le Fonds de la municipalité de Roxton
archives et même la compétence de ses cher- se tient, tout au cours de l'été, une exposition Pond ne cesse de prendre de l'ampleur. Der-
cheurs ont largement été mis a contribution de photos sur l'histoire de la ville.
nièrement, des rôles d'évaluation, des listes dans la réalisation de quelques-uns de ces pro- Richard Racine a profité de la Jour-
d'électeurs et des états financiers se sont ajou- jets récréo-touristiques. Soulignons, entre née de l'environnement, qui s'est tenue ce
tés aux procès-verbaux de la municipalité.
autres choses, l'utilisation d'informations ti- printemps au chalet de patineurs, à Granby, La Granby Chesterfield, ça vous dit
rées des publications récentes de la SHHY dans pour présenter divers documents quelque chose ? Quelques ca- l'élaboration du dépliant Sur les traces d'Ho- d'archives qui ont trait à l'histoire talogues du fabricant de fau- race, de l'Office du Tourisme Granby- du lac Boivin et de la rivière teuils et de canapés, qui opé- Bromont, un circuit patrimonial et culturel à rait dans la rue Robinson, à travers les rues de Granby, de Granby, sont venus nous même que les commentaires plusieurs le savent rappeler son existence. Ces que Mario Gendron et Ri- déjà, et contrairement pièces d'archives sont un don chard Racine ont livrés sur le à ce qui avait été an- disque compact qui accompa- noncé dans le précé- gne la route touristique le dent numéro de L'historien, il y propriétaire de l'entreprise.
Chemin des cantons. aura finalement publication de Le Fonds Roger Paré,
Le Comité du patri-
l'Histoire de Bromont, fort
ex-député péquiste de moine de Waterloo mérite
probablement avant Noël.
Shefford, est maintenant dis- des éloges pour l'installation Les Petits chanteurs de
M. Laurent-Guy Morin, ponible pour la consultation.
de très beaux panneaux his- Granby , en 1956
des Petits chanteurs de Granby,
Le classement de ce fonds a toriques devant plusieurs des vient de déposer dans nos voû- été rendu possible grâce à résidences patrimoniales de la ville. Cette réali- tes les archives du plus célèbre ensemble vocal l'aide d'Emmanuel Roy, un sation est aussi le fruit d'une collaboration de l'histoire de la région. Fondés sous le nom stagiaire de l'Université de Volume 7, numéro 2 / Printemps 2007 / Société d'histoire de la Haute-Yamaska / Page 4 entre le Comité, formé de bénévoles, et le per-
de Manécanterie en 1931, les Petits chanteurs sonnel de la Société d'histoire. Nous profi- de Granby ont connu leur heure de gloire au Johanne Rochon

Source: http://www.shhy.info/wordpress/wp-content/uploads/2010/04/vol7no2.pdf

Effects of diclofenac, aceclofenac and meloxicam on the metabolism of proteoglycans and hyaluronan in osteoarthritic human cartilage

British Journal of Pharmacology (2000) 131, 1413 ± 1421 ã 2000 Macmil an Publishers Ltd Al rights reserved 0007 ± 1188/00 $15.00 E€ects of diclofenac, aceclofenac and meloxicam on the metabolism of proteoglycans and hyaluronan in osteoarthritic 1Laurent Blot, 1Annette Marcelis, 2Jean-Pierre Devogelaer & *,1,2Daniel-Henri Manicourt 1ICP Christian de Duve Institute of Cellular Pathology, Saint-Luc University Hospital, Catholic University of Louvain in

fusmobgin.wikispaces.com

Diagnosis and Management of Endometriosis ANNE L. MOUNSEY, M.D., University of Virginia School of Medicine, Charlottesville, VirginiaALEX WILGUS, M.D., Lynchburg Family Medicine Residency Program, Lynchburg, VirginiaDAVID C. SLAWSON, M.D., University of Virginia School of Medicine, Charlottesville, Virginia Signs and symptoms of endometriosis are nonspecific, and an acceptably accurate noninvasive diagnostic test has yet to be reported. Serum markers do not provide adequate diagnostic accuracy. The preferred method for diagnosis of endo-metriosis is surgical visual inspection of pelvic organs with histologic confirmation. Such diagnosis requires an expe-rienced surgeon because the varied appearance of the disease allows less-obvious lesions to be overlooked. Empiric use of nonsteroidal anti-inflammatory drugs or acetaminophen is a reasonable symptom-atic treatment, but the effectiveness of these agents has not been well-studied. Oral contraceptive pills, medroxyprogesterone acetate, and intrauterine levonorgestrel are relatively effective for pain relief. Dan-azol and various gonadotropin-releasing hormone analogues also are effective but may have significant side effects. There is limited evidence